Parcours de mémoires

T.E Premiers peuples

Les plans sont multiples, il se chevauchent mais n'interfèrent pas entre eux. Les peuples bâtissent leur empire, mais ignorent que dans des univers parallèles d'autres peuples comme eux vivent sur la même terre. Seuls ,les mages communiquent par magie. Des portes daccès existent aussi entre les mondes. Voici l'arrivée des premiers peuples


La corne des Elfes du bois fleuri.

 

Premiers peuples

 

          Dans un monde  si lointain que la nature de la Terre présente a oublié, vivaient dans les vallées de grandes montagnes qui partaient à la conquête du ciel, des peuples dont la nature féerique ne faisait aucun doute. Ils n’avaient pas de hiérarchies entre nous et se toléraient dans des différences qui parfois pouvaient confondre  les rares voyageurs ayant accès à leurs Terres. Dans cette époque si éloignée de notre plan actuel, des portails temporels laissaient la claire vision absorber la contemplation des prêtresses sur les avenirs possibles, sans pour autant en définir lequel serait l’élue. Les prêtresses  étaient en grande majorité des jeunes femmes désignées par les familles des élus, les enfants des premiers étant arrivés sur ce monde, et leurs métabolismes conservaient la base humaine sauf que les gènes marquaient des différences aussi bien sur la couleur de peau que les membres. Certaines possédaient des petites protubérances dans le dos laissant supposer d’anciennes ailes. D’autres conservaient les doigts palmés, ce qui les rendaient familiers de l’eau. D’autres encore ornaient leur front d’une pierre lumineuse dissimulant une ouverture  ressemblant  à la présence d’un troisième œil atrophié. Mais toutes vivaient en harmonie totale, structurées et engagées sur des actions de protection et de veille au profit des peuples  des vallées. Les prêtresses  avaient été réunies dans une tour naturelle dressée au sommet de la plus grande montagne. Entourée des neiges éternelles et des glaciers, le climat demeurait constant. Nulle tempête, toujours le ciel bleu de cette terre qui vivait une période de paix et de repos, préludes aux grands bouleversements des temps futurs. Les êtres premiers qui avaient ouvert le canal temporel entre les mondes avaient ainsi choisi cette période pour sceller dans le cœur de GAYA la terre les symboles essentiels aux veilleurs qui les découvriraient quand l’élu désigné par la source matrice universelle ferait correspondre l’horloge temporelle avec les oracles divins. Les êtres premiers arrivèrent dans le cristal de lumière par la porte créée  par magie. Ils étaient des énergies de lumières. Le cristal se posa au cœur de la tour naturelle, que les vents, jadis avaient creusés. Le cristal se solidifia, et imprégna de sa force le cœur de la montagne en s’enfonçant dans les sources phréatiques. Il se stabilisa dans une crypte surplombant une petite mer intérieure  qui étendait son emprise de vie sous les vallées de cette terre du milieu marquant l’équilibre du seul continent de ce monde entouré d’eau. C’est ainsi que les sept énergies de lumières devinrent les sept pasteurs du  monde qu’ils appelèrent TERRA. Ne pouvant pas explorer sans connaissances les terres, ils dressèrent autour du cristal sept trônes de pierre. Chaque énergie prit possession d’un trône et l’amorce du corps humain se bâtissant autour d’un même ADN divin se construisit. Il prit forme mais limita en conscience sa vibration  pour concevoir les peuples qui vivraient dans ces terres. Le continent unique sur ce monde  était encore en création, la nature se développait à sa cadence mais aucune cellule humaine n’était présente. Un monde encore vierge en vie animale dans toutes ses composantes. C’est pour cette raison que le vaisseau cristal  arriva  pour  servir de laboratoire aux premiers. Les sept prirent donc la forme de trois humains et trois humaines. Le septième garda une forme intermédiaire entre le matériel et l’énergie. Pour garder l’harmonique liaison entre le cristal qui  ne pouvait pas vibrer à la résonnance d’un corps physique. Seul le lien d’énergie pure pouvait correspondre avec lui. Les sept décidèrent que cette énergie serait dissociée dans le temps pour revenir dans une symbolique que le temps imposerait à celui ou celle qui porterait cette énergie comme une marque profonde liée à une même et seule âme issue de l’être divin, septième symbole du vaisseau originel. Les sept trônes assistèrent donc leurs hôtes dans le sommeil lié à l’éveil du règne animal sur les terres d’en haut. Quand les résonnances de l’ADN imposées par la source mère au cosmos furent captées par le vaisseau de cristal, les êtres premiers s’éveillèrent. Pour les six, les corps avaient pris formes, mais leur nature de lumière demeurait et un halo de couleur différent entourait chacun d’eux pour donner quand ils étaient réunis un arc en ciel somptueux de majesté. Ils remontèrent l’escalier de pierre qui se matérialisait devant eux et arrivèrent dans la tour naturelle. A l’image de leurs corps ils ressentirent les effets de la nature et des forces. Le froid, la chaleur, le sommeil. Ils utilisèrent la magie des étoiles pour donner à la tour l’image d’une demeure, vaste et confortable aux multiples pièces orientées vers l’étude et l’observation. Au pied de la tour, une immense pièce fut ornée de sept portes  de pierres entourant le puits qui s’enfonçait dans le ventre de GAYA au dessus du cristal  qui donnait à son eau la véritable magie initiale qui allait instruire les nouveaux peuples des vallées.

          C’est ainsi que se rédigea par les êtres premiers le livre de l’éveil. Chaque porte porta en elle les symboles créant les racines des peuples et les lois d’harmonies. Chaque porte entra en résonnance avec des plans différents pour créer un tunnel de lumière afin de favoriser les premières migrations des peuples. Sept portes, six peuples arrivèrent par petits groupes pour vivre dans les vallées fertiles cadeaux de GAYA à ses enfants du nouveau monde des résonnances. La première appela les Elfes du plan d’Elurdyl car  ses pensées allaient vers les forets. Quand ils passèrent la porte elle partit avec eux pour construire sa cité dans les vastes forêts. La seconde appela aussi d’autres Elfes mais d’un plan différent, les Elfes des montagnes du plan de Criarmel. Ces Elfes étaient des bâtisseurs et aimaient les minéraux. Elle partit avec eux dans les montagnes du Nord  pour créer dans les flancs un palais immense ou les enfants Elfes joueraient inlassablement avec les richesses minérales de GAYA. La troisième  fit venir les petits peuples des plaines qui donnaient aux plantes la vigueur et la santé. Ces peuples étaient des énergies particulières qui recherchaient l’amour en tout et partout. Ces petits peuples seraient pour les temps futurs les pensionnaires des  rêves d’enfants  sensibles et aimants. Elle les prit avec elle et gagna le grand lac  bleu pour bâtir sa cité. Le premier être appela le peuple des vents pour gagner tous les sommets des montagnes afin de surveiller la Terre, le second libéra sa magie pour appeler le peuple des nymphes et des fées pour s’étendre sur l’ensemble de la planète afin de leur apprendre les pulsations de GAYA pour créer les mondes futurs. Le troisième  donna à la porte une valeur du temps. Elle servirait au passage d’autres peuples qui viendraient sur ce monde quand le continent unique disparaitrait pour en créer d’autres s’étalant sur le monde. Il resta donc dans la tour et devint le gardien des valeurs de l’amour de la source .Quand les peuples de ses frères et sœurs auraient posés dans leurs terres leurs structures, il monterait dans la tour l’ordre des prêtresses. L’être énergie suivit les Elfes des forêts car il ressentait leur structure liée à GAYA. Pour ne pas  perturber la volonté de sa sœur, il se transforma en une corne en forme de spirale et  demanda à sa sœur de la déposer dans un endroit qu’ils nommèrent le bois fleuri. Ce fut le long sommeil de la septième énergie harmonisant de son rayonnement les fleurs de magie pure et veillant à l’ordre des peuples de ce monde. Sa force de vie faite sur un amour profond de sa mère la source divine ne fut jamais corrompue par les miasmes des corps physiques emprisonnant dans leurs coques toutes les libertés de création et d’abandon. Chaque semence de fleurs, chaque rejet d’arbre, chaque humus provoqué par la chute des feuilles, garda dans sa mémoire génétique cet amour puissant de l’être cosmique venu avec ses frères et sœurs pour aider GAYA à créer un monde d’une grande beauté. Quand le poète parcouru les chemins des plans de lumières, enrichissant ses écrits par les confidences que sa magie opérait auprès des nymphes, grandes organisatrices du développement des végétaux , des minéraux et de l’émerveillement infini des cours d’eau marquant le roc de leurs empreintes perpétuelles, il absorba la grande pureté de l’être énergie. GAYA ne pouvait laisser s’estomper cette essence si pure et essentielle à ses créations. Le poète créa au sein même des peuples qu’il rencontra un ordre de druidesses essentiellement destiné à honorer par leurs prières et leurs actes la présence de l’être énergie. Chacune reçut en serment de fidélité la marque de la goutte de l’espoir divin. Un filament d’eau coulant entre deux rochers. Ce symbole gravé par un sceau unique de cristal bleu devait être marqué sur le front des novices au cours du serment à GAYA à chaque promotion. Tout au long de leurs vies, ces druidesses faisaient serment de vivre dans les forêts et de se consacrer à la magie des éléments en communion avec les forces de la mère terrestre. L’ordre du sceau du cristal bleu marque toutes les jeunes filles sans cesse émerveillées par la grande beauté de la déesse GAYA. Le poète qui dans cette histoire porta le nom du vagabond aima plusieurs de ces filles comme il aima les filles des étoiles.

 

 

 

 


08/01/2012
0 Poster un commentaire

Le cristal bleu

Le cristal bleu

 

        Dans les tourbillons de l'eau naissante, la petite mare provenant de la source semblait vivre en harmonie avec la forêt puissante qui protégeait ses accès. Depuis que le peuple des humains avait quitté ces terres, la nature s'était de nouveau imposée en force et en détermination. Jadis les humains venus du grand Nord avaient investi les terres naissantes, et leurs idoles de pierres levées avaient envahi la plaine des deux montagnes. Ces peuples portaient la férocité de leur vie, et les longues dérives qui les avaient chassé de leurs terres anciennes les décimèrent jusqu'à les réduire en un seul et unique peuple des ombres. Seules ces idoles marquaient leurs légendes, et comme une affirmation de leur gloire perdue, ils décidèrent d'en implanter à perte de vue, défigurant ces paysages d'une fantastique beauté. Mais le temps décida de rompre les lois des hommes et dans les soubresauts de la terre magique, un mouvement de terrain fit tomber  d'un trait toutes ces idoles provoquant une grande panique, car en ces temps là, la magie existait et personne ne pouvait s'opposer à son rayonnement. Le peuple des hommes repartit donc dans sa quête d'une terre d'abris et disparut dans la profondeur des terres au delà des montagnes . La plaine reprit sa place et  au fil du temps fut remplacée par une  forêt voyant se lever les premiers arbres qui devinrent par la suite les gardiens de la magie de la source. La petite mare se creusa par le jeu des éléments, l'eau déferlante creusa la terre pour s'arrêter sur la roche du sous sol.

 

         La source vivait car la magie régnait, dans une crypte profonde, des petits peuples tout en énergie, bâtissaient le coeur de la source. Un énorme cristal bleu taillé soigneusement par des Elfes faisait briller sa sagesse dans le chatoiement de ses faces qui donnaient à la crypte la chaleur d'un cocon protecteur. Des galeries ainsi ouvertes à la lumière des étoiles guidaient jusqu'au coeur du cristal la force de la vie, essence primaire de la création. La forêt puissante devint le refuge des peuples des étoiles qui descendirent de leurs vaisseaux de lumière en empruntant les portes du temps, c'est ainsi que naquit le premier royaume Elfe .La reine fut nommée Siolice et son coeur reçu du cristal bleu la magie du lieu. Elle serait pour l'éternité la mère des peuples. Mais le cristal lui dit aussi que son destin serait scellé avec le venue d'un autre peuple de légende quand la migration de leurs survivants les guiderait vers ce lieu. Siolice prit donc comme résidence la petite mare et se fit bâtir un palais végétal près d'une cascade ou les fleurs poussaient par milliers attirant les oiseaux multicolores qui en faisait leur paradis.  Le peuple des Elfes garda la vigilance sur les frontières en veillant sur les peuples des hommes qui au fil du temps commençaient à se répandre en anarchie sur les terres intérieures.

 

            Quand le destin sonna, le cristal bleu fit appeler les principaux peuples de la forêt, les Elfes bien sûr , mais aussi les fées, les nymphes secrètes, et les habitants des cavernes de la terre qui donnaient aux plantes les soins et les charmes pour qu'elles gardent leurs forces.  Le cristal étincela et une image se révéla à tous. Un peuple de dragons blancs se dirigeait en volant vers la forêt. Tous prirent peur, car les dragons blancs étaient majestueux et puissants. Mais le cristal leur montra les cœurs gonflés d'amour de cette race décimée qui se dirigeait vers cette terre pour terminer leur parcours. Les dragons blancs parcouraient l'univers pour porter la lumière de la source divine, mère de toute la création. Ils n'étaient pas nombreux, tout juste une dizaine et se posèrent sur une montagne dominant la forêt. Les petits peuples des cavernes le savaient, et avaient creusé dans le flanc de cette montagne des conduits à leurs tailles. Au cœur de la montagne, un  trésor de pierres précieuses tapissait le sol d'une immense caverne qui les attendait pour leur offrir ce dernier repos qui les plongerait dans la nuit des temps dans un sommeil sans réveil.

 

              Seul, le grand dragon blanc gardien de la magie de son peuple, resta à contempler la forêt, songeur. La reine des Elfes Sciolise chantait assise près de la cascade et les petites nymphes venaient l'écouter dans la frivolité de leur merveilleuse beauté. Le cristal bleu fit nuancer ses énergies et comme un kaléidoscope émit des rayons de lumières jusqu'au dragon qui s'immergea totalement dans leurs vibrations. Il prit son envol et se posa juste derrière la reine des Elfes. S'approchant d'elle, il se pencha provoquant une pagaille chez les nymphes et la reine avant de retourner pour découvrir le dragon vit son reflet dans l'eau. Voila comment la magie opéra dans cette terre ancienne et enfouie dans la nuit des temps. Le reflet du dragon ouvrit les portes d'un plan nouveau et la reine découvrit la première magie de l'homme. Celui qui avait un cœur de dragon palpitant d'un amour fou.

 


08/01/2012
0 Poster un commentaire

L'homme énergie

L’homme énergie

 

Les sœurs accourent de leur exil lointain,  attirées par l'ivresse de la mère enfin éveillée.          Dans la sagesse des secrets révélés, leur énergie donne au ciel étoilé, l'inspiration du poète. Seul et isolé dans son bannissement ancestral sur ce plan humain. La profondeur des forêts appelle son âme à la délivrance,  des parchemins qu'il a soigneusement dissimulé, au cours de son long cheminement,  donnent à son âme les révélations et les enrichissements nécessaires à l'accueil de son peuple. Il chante de nouveau sous l'inspiration de sa mère lunaire. Il ouvre son cœur aux forces cosmiques. L'homme énergie devient canal divin. Le fleuve des symboles s'écoule enfin par son corps libéré des lois prisons. Mon rêve éveillé me transporte dans la force des sphères,  forte lumière ou mes atomes se dispersent pour recevoir la bénédiction des êtres de lumières. Ils débordent d'amour et de fraternité et me protègent dans mon rêve. Ils me montrent la longue colonne qui se dresse telle une tornade statique. Elle disperse à l'infini les couleurs de l'arc en ciel. Comme un feu d'éternité honorant la demeure des dieux la colonne m'appelle et me serre dans son centre de vie. Je deviens dissocié, mon corps couvre les longs chemins de mes vies passées .Mon âme sourit contemplant l'œuvre accomplit. Je vois mes sœurs accourir vers mes runes qui s'illuminent. Les portes de la cité se dessinent dans les brumes des révélations. Le peuple se rassemble pour les temps nouveaux scellant une évolution de la conscience des enfants de GAYA. Loin dans les profondeurs des cavernes de l’insondable peur, les rois se dressent hors de leurs sépultures. Ils lèvent vers la voute de pierre la pointe de leurs épées semblant demander le réveil des symboles qui y sont gravés. Les caveaux cachés de la folie humaine s’illuminent dans les métamorphoses des runes célestes. La montagne, éternelle protectrice de ses secrets, vibre de nouveau dans le chant de la révolte. Le poète, vagabond infini de son inspiration est aspiré par les fluides de ses rois glorieux. Son dissocié reprend sa nature sous la lumière du lotus minéral qui envahit de son rayonnement les galeries de la grande mère de pierres. L’osmose se développe et les rois renouvellent leurs serments de loyauté envers le porteur de symboles. Son âme reconnaît les codes et absorbe les forces de vie opérant enfin la libération de ces âmes anciennes enfin quittes de leurs engagements pris devant la déesse. Le nouveau livre du monde s’ouvre sur l’œuvre de la nouvelle ère. Les pulsations de GAYA changent de rythme, et les terres recommencent leurs danses sur cet océan unique.


08/01/2012
0 Poster un commentaire

L'effet miroir

L'effet miroir

 

 

          Dans sa sphère de pure énergie, l'âme immortelle parcourait les limbes du temps. Inlassablement elle cherchait à découvrir le fragment parasite responsable de la disparition de son univers de naissance. Grâce à la formidable alchimie des mages, gardiens séculaires du testament de la crypte, son corps avait transmuté. Elevant toutes les connaissances de son monde, en énergie motrice de sa quête. Le vaisseau était l'œuf nourricier, son temple protecteur. Il était aussi devenu une balise intemporelle. Des ressentis l'avaient averti que deux autres sphères identiques à lui parcouraient aussi le temps et le cosmos. Son univers de création était petit et des magiciens étaient venus y vivre pour échapper à leurs histoires mutuelles. Se sentant oppressés dans leur monde respectif, ils avaient reçu l'incantation subtile que seule la force de la crypte pouvait délivrer. C'est ainsi qu'elle donna à son monde les enfants qu'elle voulait, ordonnant des lois cosmiques pour répondre aux résonnances de ses sœurs lointaines. Les canaux de lumières rassemblèrent l'âme divine de chaque crypte consacrée à la source universelle, mère des mères.  La vie  avait développé des harmonies et tous ces mages enfin libres de créer, se soudèrent en une confrérie initiant les grandes fraternités de magie pures. Elles essaimèrent d'autres univers en donnant les Elfes et les peuples féeriques. Chaque planète fertile en vie devint fille de GAYA mère des forces de vie qui elle-même vivait dans l'amour total de la source universelle. Le temps était une utopie car il jouait avec les moments de vie des peuples pour les élever dans les grandes vibrations de la compréhension cosmique. A l'origine des développements, la source libéra des énergies pour qu'elles prennent conscience de l'univers, père des symboles de conception. Le père aima ses enfants, les autres univers libres de s'étendre dans chaque espace .La sphère énergie donna à son âme chérie les informations recueillies dans les voyages. L'âme était noyée dans ses rêves et conservait en elle tous les souvenirs de sa vie d'enfant baignant dans les paradis magiques ou le bonheur régnait en toute liberté. Dans sa fuite, les mages avaient inclus en elle le sentiment de la disparition totale pour qu'elle conserve  les souvenirs. Son seul désir étant de recréer ce monde si parfait. Quand la sphère énergie fut projetée dans les étoiles par la magie des mages, et aussi par la volonté de la crypte, cet univers se ferma totalement aux perceptions. La crypte fit disparaître toute perception de vie en enveloppant ses planètes dans une épaisse brume stellaire. Cet univers disparut du souvenir du temps, mais la vie demeura présente en sommeil. Tous les habitants ayant intégrés la crypte dans la force d'une énergie unique. La quête de l'âme étant de retrouver le parasite qui avait tenté de corrompre les mages. Des images d'une brutalité terrible les plongeant dans leurs souvenirs ancestraux. Quand la source créa et libéra les énergies, elle voulu que chacune suive son chemin face aux ressentis qu'elles développeraient. Mais certaines développèrent l'EGO et c'est ainsi que la jalousie et la perversité attaqua les créations de leurs sœurs célestes. Le parasite était une âme corrompue par les forces obscures. Elles s'étendaient progressivement sur les créations des énergies positives car elles mêmes étaient incapable de développer la lumière nécessaire à la création. Elles vampirisaient les autres et se régalaient de leurs actions. L'âme capta des énergies fraternelles qui semblaient provenir d'une petite planète toute bleue.

 

             La sphère reconnue les symboles des anciens contenus dans le cœur de la planète. Elle identifia aussi que deux sœurs sphères arrivaient comme elle vers cette planète. Sur son sol, de nombreuses races vivaient sans que l'une ou l'autre prennent le dessus. Elles n’identifièrent que les tunnels de lumières unifiant les mères célestes étaient en place. Les peuples magiques et les elfes étaient présents sur ce monde, et parmi les initiés qui bâtissaient la crypte mère les symboles de reconnaissances dansèrent. Il y eut une grande émotion parmi eux et leur première réaction fut d’élever un mur de protection car cette arrivée devait rester anonyme et discrète. Sur cette planète le parasite avait prit possession d'une race primaire appelé humain et les peuples savaient que dans un temps futur, ces humains les chasseraient. Pour le moment il fallait accueillir les trois sphères. L'âme immortelle se réveilla de  cette léthargie et entendit ses sœurs l'appeler. C'est ainsi que les trois âmes de l'univers caché arrivèrent sur terre pour donner au miroir du temps notre histoire, celle de ce plan.

 


08/01/2012
0 Poster un commentaire

L' elixir des temps nouveaux

L’ élixir des temps nouveaux.

 

         L’éclair des émotions humaines passa dans le voile discret de la prêtresse des décisions. Elle regardait dans son miroir « d’eau de vérité ». Assise sur un siège constitué de liens végétaux qui semblaient encore liés au sol. Ils enlaçaient son corps avec délicatesse et un grand respect. La prêtresse semblait songeuse, car la source lui avait donné une mission très importante. La surveillance des âmes éclairées du monde des humains appelé Terre. Elle n’avait pas d’âge, car sa substance était depuis longtemps faite d’énergie liée aux étoiles, en éternelle renaissance. Elle gardait en elle les souvenirs anciens de sa vie de femme sur cette planète.

 

         Au temps ou les continents étaient encore unifiés et les océans en créations dans les profondeurs de l’unique. Cet âge du monde des humains harmonisait beaucoup de vies différentes. Dans un équilibre que seuls les gardiens initiés par les mères veillaient à garantir. La prêtresse aimait ainsi dans son monde magique garder, pour les hommes sa nature de femme toujours plaisante à leurs regards. Parfois, elle s’immergeait dans le parcours des enfants pour insuffler davantage de vigilance. Sur les assauts artificiels créés par les humains pour corrompre le libre arbitre.

        Elle devenait enfant, puis jeune fille, et jeune femme, et parfois jeune érudite enseignant aux profanes un savoir ancien. Elle s’évertuait alors à faire des apparitions dans des rassemblements laïques ou religieux. Elle posait les questions déclencheuses du réveil des âmes prêtes à la compréhension des symboles d’éveil.  Sa nature divine et éthérée ne laissait plus le temps peser sur ses choix. Elle recevait ses sœurs et frères qui comme elle veillait sur d’autres lieux de vie. Les temps passant par l’équilibre des balances des décisions.

 

          Ces gardiens laissaient les âmes suivre leurs choix mais quand le chaos devenait trop pressant, ils intervenaient. Ils demandaient aux âmes anciennes d’activer leurs consciences pour éviter le chaos total mettant en péril les autres plans de lumières. Le miroir d’eau lui montrait des myriades de lucioles multicolores indiquant que beaucoup d’âmes frôlaient l’éveil. Recherchant la compréhension sur les ressentis qui de plus en plus inondaient leurs rêves. Elle lança dans cette eau de claire vision de la poussière d’étoiles . Elle murmura cette phrase destinée à déclencher  l’action des veilleurs qui gardaient en eux la pureté des lois divines.  Mes enfants, que l’ADN qui coule en vous comme la plus belle des richesses de votre monde vibre plus fort  s’enrichissant des nouveaux symboles qui vous guideront vers la  cité.

          Réveillez-vous de votre torpeur et devenez la source du témoignage de la réalité cosmique. Ces veilleurs passaient souvent pour des anges car leurs âmes respiraient la confiance et leurs cœurs l’amour incommensurable de la vie. Elle reçu de la source l’invitation de préparer cet élixir des temps nouveaux car l’être humain devait maintenant changer de temps d’éveil. Il passerait dans des vibrations de perceptions plus fortes. Cette action  imposait aussi la cassure avec l’EGO , prison de l’être sur ce plan. Le plan nouveau s’impose et les portes s’ouvriront à ceux et celles qui libéreront leurs cœurs de l’emprise du pouvoir .Cette artificielle rédemption imposée par ceux qui imposent l’esclavage de la foi.

 


08/01/2012
0 Poster un commentaire