Parcours de mémoires

La corne des Elfes du bois fleuri.

 

Premiers peuples

 

          Dans un monde  si lointain que la nature de la Terre présente a oublié, vivaient dans les vallées de grandes montagnes qui partaient à la conquête du ciel, des peuples dont la nature féerique ne faisait aucun doute. Ils n’avaient pas de hiérarchies entre nous et se toléraient dans des différences qui parfois pouvaient confondre  les rares voyageurs ayant accès à leurs Terres. Dans cette époque si éloignée de notre plan actuel, des portails temporels laissaient la claire vision absorber la contemplation des prêtresses sur les avenirs possibles, sans pour autant en définir lequel serait l’élue. Les prêtresses  étaient en grande majorité des jeunes femmes désignées par les familles des élus, les enfants des premiers étant arrivés sur ce monde, et leurs métabolismes conservaient la base humaine sauf que les gènes marquaient des différences aussi bien sur la couleur de peau que les membres. Certaines possédaient des petites protubérances dans le dos laissant supposer d’anciennes ailes. D’autres conservaient les doigts palmés, ce qui les rendaient familiers de l’eau. D’autres encore ornaient leur front d’une pierre lumineuse dissimulant une ouverture  ressemblant  à la présence d’un troisième œil atrophié. Mais toutes vivaient en harmonie totale, structurées et engagées sur des actions de protection et de veille au profit des peuples  des vallées. Les prêtresses  avaient été réunies dans une tour naturelle dressée au sommet de la plus grande montagne. Entourée des neiges éternelles et des glaciers, le climat demeurait constant. Nulle tempête, toujours le ciel bleu de cette terre qui vivait une période de paix et de repos, préludes aux grands bouleversements des temps futurs. Les êtres premiers qui avaient ouvert le canal temporel entre les mondes avaient ainsi choisi cette période pour sceller dans le cœur de GAYA la terre les symboles essentiels aux veilleurs qui les découvriraient quand l’élu désigné par la source matrice universelle ferait correspondre l’horloge temporelle avec les oracles divins. Les êtres premiers arrivèrent dans le cristal de lumière par la porte créée  par magie. Ils étaient des énergies de lumières. Le cristal se posa au cœur de la tour naturelle, que les vents, jadis avaient creusés. Le cristal se solidifia, et imprégna de sa force le cœur de la montagne en s’enfonçant dans les sources phréatiques. Il se stabilisa dans une crypte surplombant une petite mer intérieure  qui étendait son emprise de vie sous les vallées de cette terre du milieu marquant l’équilibre du seul continent de ce monde entouré d’eau. C’est ainsi que les sept énergies de lumières devinrent les sept pasteurs du  monde qu’ils appelèrent TERRA. Ne pouvant pas explorer sans connaissances les terres, ils dressèrent autour du cristal sept trônes de pierre. Chaque énergie prit possession d’un trône et l’amorce du corps humain se bâtissant autour d’un même ADN divin se construisit. Il prit forme mais limita en conscience sa vibration  pour concevoir les peuples qui vivraient dans ces terres. Le continent unique sur ce monde  était encore en création, la nature se développait à sa cadence mais aucune cellule humaine n’était présente. Un monde encore vierge en vie animale dans toutes ses composantes. C’est pour cette raison que le vaisseau cristal  arriva  pour  servir de laboratoire aux premiers. Les sept prirent donc la forme de trois humains et trois humaines. Le septième garda une forme intermédiaire entre le matériel et l’énergie. Pour garder l’harmonique liaison entre le cristal qui  ne pouvait pas vibrer à la résonnance d’un corps physique. Seul le lien d’énergie pure pouvait correspondre avec lui. Les sept décidèrent que cette énergie serait dissociée dans le temps pour revenir dans une symbolique que le temps imposerait à celui ou celle qui porterait cette énergie comme une marque profonde liée à une même et seule âme issue de l’être divin, septième symbole du vaisseau originel. Les sept trônes assistèrent donc leurs hôtes dans le sommeil lié à l’éveil du règne animal sur les terres d’en haut. Quand les résonnances de l’ADN imposées par la source mère au cosmos furent captées par le vaisseau de cristal, les êtres premiers s’éveillèrent. Pour les six, les corps avaient pris formes, mais leur nature de lumière demeurait et un halo de couleur différent entourait chacun d’eux pour donner quand ils étaient réunis un arc en ciel somptueux de majesté. Ils remontèrent l’escalier de pierre qui se matérialisait devant eux et arrivèrent dans la tour naturelle. A l’image de leurs corps ils ressentirent les effets de la nature et des forces. Le froid, la chaleur, le sommeil. Ils utilisèrent la magie des étoiles pour donner à la tour l’image d’une demeure, vaste et confortable aux multiples pièces orientées vers l’étude et l’observation. Au pied de la tour, une immense pièce fut ornée de sept portes  de pierres entourant le puits qui s’enfonçait dans le ventre de GAYA au dessus du cristal  qui donnait à son eau la véritable magie initiale qui allait instruire les nouveaux peuples des vallées.

          C’est ainsi que se rédigea par les êtres premiers le livre de l’éveil. Chaque porte porta en elle les symboles créant les racines des peuples et les lois d’harmonies. Chaque porte entra en résonnance avec des plans différents pour créer un tunnel de lumière afin de favoriser les premières migrations des peuples. Sept portes, six peuples arrivèrent par petits groupes pour vivre dans les vallées fertiles cadeaux de GAYA à ses enfants du nouveau monde des résonnances. La première appela les Elfes du plan d’Elurdyl car  ses pensées allaient vers les forets. Quand ils passèrent la porte elle partit avec eux pour construire sa cité dans les vastes forêts. La seconde appela aussi d’autres Elfes mais d’un plan différent, les Elfes des montagnes du plan de Criarmel. Ces Elfes étaient des bâtisseurs et aimaient les minéraux. Elle partit avec eux dans les montagnes du Nord  pour créer dans les flancs un palais immense ou les enfants Elfes joueraient inlassablement avec les richesses minérales de GAYA. La troisième  fit venir les petits peuples des plaines qui donnaient aux plantes la vigueur et la santé. Ces peuples étaient des énergies particulières qui recherchaient l’amour en tout et partout. Ces petits peuples seraient pour les temps futurs les pensionnaires des  rêves d’enfants  sensibles et aimants. Elle les prit avec elle et gagna le grand lac  bleu pour bâtir sa cité. Le premier être appela le peuple des vents pour gagner tous les sommets des montagnes afin de surveiller la Terre, le second libéra sa magie pour appeler le peuple des nymphes et des fées pour s’étendre sur l’ensemble de la planète afin de leur apprendre les pulsations de GAYA pour créer les mondes futurs. Le troisième  donna à la porte une valeur du temps. Elle servirait au passage d’autres peuples qui viendraient sur ce monde quand le continent unique disparaitrait pour en créer d’autres s’étalant sur le monde. Il resta donc dans la tour et devint le gardien des valeurs de l’amour de la source .Quand les peuples de ses frères et sœurs auraient posés dans leurs terres leurs structures, il monterait dans la tour l’ordre des prêtresses. L’être énergie suivit les Elfes des forêts car il ressentait leur structure liée à GAYA. Pour ne pas  perturber la volonté de sa sœur, il se transforma en une corne en forme de spirale et  demanda à sa sœur de la déposer dans un endroit qu’ils nommèrent le bois fleuri. Ce fut le long sommeil de la septième énergie harmonisant de son rayonnement les fleurs de magie pure et veillant à l’ordre des peuples de ce monde. Sa force de vie faite sur un amour profond de sa mère la source divine ne fut jamais corrompue par les miasmes des corps physiques emprisonnant dans leurs coques toutes les libertés de création et d’abandon. Chaque semence de fleurs, chaque rejet d’arbre, chaque humus provoqué par la chute des feuilles, garda dans sa mémoire génétique cet amour puissant de l’être cosmique venu avec ses frères et sœurs pour aider GAYA à créer un monde d’une grande beauté. Quand le poète parcouru les chemins des plans de lumières, enrichissant ses écrits par les confidences que sa magie opérait auprès des nymphes, grandes organisatrices du développement des végétaux , des minéraux et de l’émerveillement infini des cours d’eau marquant le roc de leurs empreintes perpétuelles, il absorba la grande pureté de l’être énergie. GAYA ne pouvait laisser s’estomper cette essence si pure et essentielle à ses créations. Le poète créa au sein même des peuples qu’il rencontra un ordre de druidesses essentiellement destiné à honorer par leurs prières et leurs actes la présence de l’être énergie. Chacune reçut en serment de fidélité la marque de la goutte de l’espoir divin. Un filament d’eau coulant entre deux rochers. Ce symbole gravé par un sceau unique de cristal bleu devait être marqué sur le front des novices au cours du serment à GAYA à chaque promotion. Tout au long de leurs vies, ces druidesses faisaient serment de vivre dans les forêts et de se consacrer à la magie des éléments en communion avec les forces de la mère terrestre. L’ordre du sceau du cristal bleu marque toutes les jeunes filles sans cesse émerveillées par la grande beauté de la déesse GAYA. Le poète qui dans cette histoire porta le nom du vagabond aima plusieurs de ces filles comme il aima les filles des étoiles.

 

 

 

 



08/01/2012
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