Parcours de mémoires

L'enfant et le dragon

L’enfant et le dragon

 

Prélude au conte :

 

               Il était une fois dans un plan parallèle au notre, un monde de grande paix et de profonde joie. Tous les habitants de ce monde avaient choisi de prendre le corps qu’ils souhaitaient. Les lois de ce plan de lumière avaient été posées il y a très longtemps par les rêves d’humains de notre bonne terre. Ces rêveurs voulaient concevoir une autre orientation de notre humanité. C’étaient des êtres simples et contemplatifs des vastes espaces du monde. Ils avaient compris que les générations à venir d’hommes et des femmes ne respecteraient plus la terre qui les avait accueillis et nourris sans jamais rien demander.

 

               Ces êtres qui vivaient parmi des peuples aussi différents les uns des autres, s’étaient exilés dans la profondeur d’une immense forêt. Tout ne s’était pas construit de façon magique et immédiate. Mais la légende qu’un rêve m’a révélé, justement hier 26 juin 2010 souhaiterait que le terme magie soit honoré de la plus grande des pensées, l’amour de la vie.

 

               A cette époque de la vie de la Terre, il n’existait qu’un seul et vaste continent. Il joignait les deux pôles sans interruption et de même qu’à l’équateur il y avait une succession d’îles plus ou moins importantes. Sur ce continent que jamais la planète ne reverrait, vivaient des peuples dont les ancêtres étaient tous venus des étoiles de l’univers. Tous ces êtres avaient petits à petits pris des consistances adaptées à l’atmosphère terrestre. Les nombreuses différences avaient donné naissance à la race des humains de l’ancien temps.

 

               La magie des origines s’estompait pour les peuples, mais pas pour une élite de dirigeants. Ils prirent le soin de cacher les indices des origines car le pouvoir venait de gagner l’âme de tous ces acteurs. L’histoire de la Terre s’écrivit ainsi, mais pour ce conte elle prit une autre voie. Le continent était immense et d’énormes zones inhabitées. Des érudits et des érudites créèrent un rite, les pensées des songes. Tous ces êtres venaient des étoiles par leurs ancêtres. Ils restaient, pour certains imprégnés des récits qui avaient échappé aux dictats des puissants. Ils se mirent tous et toutes à rêver à la nostalgie des grands voyages galactiques. La magie initiale de la source divine, gagna le cœur de tous. Ils eurent donc des visions. Puis, progressivement ils arrivèrent à communiquer entre eux par la pensée, comprenant que cela se pratiquait déjà avant de façon naturelle.

 

               Ils n’étaient pas très nombreux car au delà du rêve, la pensée cosmique venait d’enclencher un autre scénario de vie. Autour du plan de vie des humains qui se développerait, elle voulu créer d’autres plans de vie qui seraient en vibration entre eux tous. Tous ceux et celles qui auraient en eux la magie initiale des étoiles en auraient conscience. Garantissant les équilibres et les harmonies aux descendants des races et des mondes.

 

               Pour notre monde, les mythologies et les légendes nous permettent de plonger avec nos cœurs dans toutes les perceptions. Les personnages des fables, des contes et légendes, des écrits, sont issus de cette sensibilité qui relit les plans entre eux. Pour ceux et celles qui, comme moi entretenons cette alliance nous comprenons et ouvrons nos créations à l’alchimie des sentiments. Tout est lié, tout est une danse dans la création et la volonté divine, sur ce monde et ailleurs, sans limite d’espace et de temps. Pour notre monde, maintenant le libre arbitre s’impose et nous devenons autonomes dans la décision finale. Le choix est fait entre la lumière et l’obscurité. Les cœurs palpitent d’amour et nous devons partager avec ceux et celles qui hésitent encore, ne sachant pourquoi et comment leurs rêves correspondent aux nôtres.

 

               Au bout d’un certain nombre d’années, le continent commença à connaître les soubresauts de la séparation. Les rêveurs eurent une vision d’une clairière située au centre d’une vaste forêt inconnue des humains. Ils visualisèrent le village qui devrait devenir leur vaisseau de l’imaginaire. Chacun et chacune, là ou ils habitaient reçurent l’invitation de prendre la route et de se retrouver à cet endroit. Ils reçurent les indications traçant les routes et les axes. Ils savaient aussi que toutes les nuits ou ils s’arrêteraient, les rêves viendraient à eux pour les orienter de nouveau. De nombreuses années s’écoulèrent. Les premiers arrivés tracèrent des chemins et commencèrent à bâtir des maisons pour eux mêmes et ceux qui arriveraient par la suite. La forêt leur donnait toute la nourriture possible. Ainsi s’implanta, la communauté de la pensée.

 

               Comme l’avait annoncé le rêve, le soir de la vingtième pleine lune, il cessa de communiquer entre eux et elles. Tous et toutes étaient arrivés. Il y avait aussi de nombreux enfants qui prirent aussitôt la forêt en amitié.

La naissance du plan pouvait s’organiser dans l’isolement du plan des humains de l’ancien monde.

 

 

 

Le passage

 

               Les érudits du continent des premiers temps de la Terre, se retrouvèrent réunis dans la clairière. Depuis leur migration, ils avaient construis le village de la paix. Vingt autres lunes venaient de s’écouler et les préparatifs étaient prêts pour le grand transfert.

 

               Dès la première migration, le village accueilli les familles. La forêt les encouragea à explorer ses entrailles. Ils découvrirent les harmonies entre les éléments et se mélangèrent avec les danses des saisons. Leurs corps prirent les forces cachées des esprits des lieux. Petit à petit ils communiquèrent avec eux. Les fréquences de vie étaient différentes. La paix des lieux et la sérénité des choix consentis par chacun et chacune engageaient les changements.

 

               Dix lunes passèrent et ils se coupèrent totalement des souvenirs de leurs origines. Ils gardaient en eux les marques et choisirent de ne pas l’oublier. Mais la forêt devint leur mère nourricière et la magie prit place dans leurs âmes. Les cœurs communiquèrent davantage avec le divin. Les forces élémentaires, l’eau, le ciel, la terre, le feu consacrèrent les pensées et les actes. Les enfants furent les premiers à constater que parfois ils quittaient leurs corps pour des voyages fantastiques. Ce qui arrivait avant en rêve venait dorénavant peupler leurs journées d’activités.

 

               Le cœur de la forêt devint une bulle protectrice et aimante. Ils s’aperçurent que de plus en plus de créatures insoupçonnables se découvraient à eux. Des portes reliant les plans entre eux se dévoilaient. Leurs esprits comprenaient cette métamorphose car l’amour prenait possession de chaque fait et de chaque geste. Ils ressentaient les grands changements qui s’opéraient sur les espaces du continent. Une ère de désastres et d’oubli allait poser son veto sur cette humanité migratoire qui venait de bafouer les lois divines en se considérant pour des dieux qu’ils n’étaient pas. Les temps futurs ne connaitraient  pas cette page de l’histoire car le continent deviendrait un vaste océan.

 

               Dix autres lunes vinrent convertir le peuple à la métamorphose finale. Ils avaient tous et toutes acquis la faculté de quitter à leur aise leur corps pour devenir des explorateurs de l’espace et du temps immédiat. Ils ne pouvaient pas totalement le quitter car ils devaient recevoir la bénédiction de la source divine.

 

               Les êtres des autres plans vivaient maintenant en accord avec eux. Ils allaient d’un plan à l’autre en franchissant les portes ouvertes. Mais leurs corps appartenaient à ce plan. Dans ces voyages de plus en plus fréquents, ils avaient aménagés une immense grotte en dortoir. Regagnant ainsi le corps porteur. Un matin, ils trouvèrent un immense cristal au centre de la grotte. Le cristal semblait terne et secret. Il flottait dans une fontaine sortant de terre.

 

               Les sages du village réunirent alors tout le monde et déclarèrent que le prochain soir de pleine lune, chaque habitant devrait se retrouver dans la grotte. Le temps de l’exode final venait d’arriver. Dans un plan d’immense lumière qui rayonnait sur toutes les planètes des galaxies, des êtres de lumières entouraient la source divine. Ils rédigèrent le premier chant du nouveau plan, qui deviendrait la clef de celui-ci.

 

ILLUMINATION

Cœur, espace et mystères de la vie

Nous guides des enfants de l’éternité

Chantons les louanges de la sagesse divine

L’amour est symbole et l’harmonie flambe en soi

Chaque cœur, chaque esprit, chaque âme s’unissent

Pour poser les pierres de la nouvelle cité

Le plan des rêves et des pensées devient félicité

Dans les temps du profond espace

Les enfants entendront les échos et les passions

Les portes s’ouvriront de nouveaux

Pour un autre temps,

Une dernière élévation

 

               Tous, étaient allongés dans la grotte collés les uns aux autres. Le plafond s’ouvrit en deux et un éclair frappa le cœur du cristal. Chaque esprit, chaque âme devinrent lumière. Le cristal développa une fantastique énergie puis disparut subitement. Le silence envahit la forêt. Toutes les substances élémentaires venaient aussi de disparaître. Le continent alors commença sa chute. Les corps gagnèrent la poussière de l’univers

La naissance du dragon

 

               Dans un plan de vibrations souveraines, ou les espaces jouaient avec les humeurs et les créations de chacun, l’harmonie régnait. Ce plan avait été créé par la magie de la source divine. Elle avait demandé à des êtres de lumières, les gardiens, de préparer un monde pour ses enfants. Jadis, dans un plan ou le temps posait ses méandres et ses complications, une humanité n’avait pas fait les bons choix. Elle s’était détruite par l’apogée de sa destinée en cultivant d’autres projets que ceux souhaités par la source. Cette humanité avait choisi de privilégier l’EGO posant la haine et l’envie entre ses peuples. Une colonie importante d’êtres, choisis avec soin avait préparé le grand saut dans un autre plan. Un nouveau développement venait de se poser. Tous ces êtres s’étaient rassemblés dans une épaisse forêt pour envisager le départ quand les conditions voulues par la source seraient réunis. Les âmes quittèrent alors les corps et s’élancèrent dans un tunnel de lumière.

 

               Leur planète d’origine  venait de lancer un autre cycle de vie. Tous les êtres ne périrent pas. De multiples colonies se formèrent ici et la, sur des nouvelles terres. La mémoire disparut en partie, mais la source divine voulait que ses enfants, ou qu’ils soient restent en harmonie. Elle posa donc dans les mémoires de certains les lois des temps anciens pour les rappeler aux futures générations. Ainsi se créa un ordre mystique dont chaque légende reposa sur un symbole puissant, le dragon de lumière. Cet ordre, sans en connaître les raisons suivit les grands développements de la race humaine. Ils notèrent consciencieusement chaque acte, chaque action, chaque règne et conflits. Ils devinrent sans jamais se révéler les surveillants de l’humanité. Un lieu avait été préservé et demeurait protégé du temps. C’était l’endroit ou les corps des enfants de la source s’étaient amalgamés avec la magie de la crypte qu’il était devenu. Il y eut le labeur  de générations de surveillants pour que un soir de pleine lune, chacun et chacune des élus reçoivent un message leur demandant de parcourir le chemin de la révélation. Ou qu’ils soient dans le nouveau monde, ils partirent. Le temps était à l’édification des traces historiques de notre temps. Les pyramides se construisaient, la magie de l’ancien temps prenait une forme nouvelle. Il semblait que la source orientait de nouveau ses enfants sur ce monde, pour une dernière chance.

 

               La vaste forêt d’autrefois avait disparu, engloutie par une mer cernée  de continents. A l’endroit de vie des émigrants, une île avait surgi, pas grande mais riche en arbres, et en  prairies. Il y avait aussi des cours d’eau qui tous provenaient d’une haute colline ressemblant à un gigantesque tertre. La crypte des anciens logeait au centre du tertre. Une seule entrée y conduisait mais il fallait la trouver. Les élus de l’ordre fabriquèrent des bateaux  et établirent un comptoir pour attendre et amener chaque groupe sur l’île. Tous et toutes devaient être réunis. Il fallut ainsi quelques années terrestres, pour réunir l’ordre. Ils vinrent avec leurs familles riches en enfants. La déesse GAYA aimait les enfants et leur ouvrait souvent certaines portes propices au merveilleux. Pour la première fois, l’ordre se constitua, ils comprirent enfin que les messages qu’ils recevaient provenaient de la terre nourricière. De ces énergies discrètes qui construisaient les cités de lumières unifiant les humanités ouvertes à l’illumination divine.

 

               L’ordre était réuni dans la plus vaste prairie de l’île. Ils étaient quelques centaines sans plus. Mais sur chaque visage se lisait l’impatience de découvrir cette source qui avait lentement construite l’édifice qu’ils étaient devenus. Il n’y avait aucun chef, aucun prêtre, ils s’assemblaient naturellement car leur évolution les avait préparés à cela. La déesse choisit de prendre une forme humaine et de se présenter à eux. Elle avait choisi ce moment depuis longtemps et la source universelle assemblait les conjonctions planétaires qui cette nuit ouvriraient les plans aux révélations.

 

               Elle dirigea ses enfants vers le tertre qui dessinait au centre de l’île un croissant de lune. Quand tous et toutes furent enfin rassemblés, elle leur apparut en Druidesse. Portant dans ses mains les racines médicinales, et ceinte du voile fin de l’esprit des forêts. Sa robe rayonnait d’un bleu éclatant et, sur son ventre une ceinture de fibres végétales  retenait un fin poignard destiné aux rites ancestraux. Elle leur conta les origines de leurs aïeuls, les conflits des egos, et les malheurs des peuples. Elle leur présenta la nature du tertre qui était le tombeau des émigrants. Leurs âmes révélées vivaient maintenant sur un plan ou dorénavant, ils continuaient une existence différente et difficilement concevable avec la permanence des lois de ce monde trop matériel.

 

               Elle parla longtemps des temps jadis ou l’échec des premières existences humaines avait meurtri les plans supérieurs. Le temps qui s’offrait dorénavant à l’ordre devait être compris comme étant celui du dernier cadeau fait à l’espèce humaine par la source divine. Gaya mère de la Terre accompagnerait ses enfants pour leur faire comprendre que les vertus n’étaient pas un dû, mais une façon de vivre en harmonie avec son environnement. Quand elle perçut que chacun des participants, femmes, hommes et enfants avaient compris son message, elle ouvrit les portes du tertre et demanda à l’ordre de se rendre dans la crypte des élus.

 

               Ils descendirent de nombreuses marches taillées dans la pierre, une lumière provenant de milliers de cristaux suffisait pour les guider. Une fraîcheur douce et sécurisante les baignait et plus d’un sentit sa peur s’estomper progressivement. Quand le dernier franchit la porte, le tertre se referma sur lui-même. Comme un immense vaisseau fantôme, il disparut de la surface de l’île. A sa place le lit d’un futur lac apparut. Progressivement, les cours d’eau commencèrent à le remplir. Ses eaux serraient dans un futur lointain porteuses d’une magie que les filles de Gaya utiliseraient pour tempérer les équilibres du monde.

 

               Seule, Gaya connaissait la destination du tertre. Il fallait que son ordre naissant témoigne de sa volonté de poursuivre aux enfants de la terre son enseignement. Il fallait donc qu’ils soient tous confrontés à la plus puissante magie des étoiles existante. Les mondes cosmiques communiquent entre eux par les perceptions. Mais parfois, certaines conjonctions s’opèrent et des portes autorisent les passages entre les mondes. L’être humain ne peut pas s’inscrire dans cette évolution, il lui faudra encore apprendre à s’élever et surtout à comprendre l’alchimie des êtres de lumières. Gaya voulait que l’ordre qu’elle avait créé soit porteur de cette alchimie. Tous les messages qu’elle leur avait adressés  dans leur sommeil, visaient à les préparer à accepter l’incompréhensible en le constatant simplement et en l’intégrant dans chaque gène. Les générations futures donneraient des êtres ouverts à la magie et aux communications extra sensorielles. Gaya savait que le temps était invariable et que jamais rien n’était écrit. L’avenir de toute vie appartenait à chaque être.

 

               Le plan de destination du tertre était celui des dragons arc en ciel. Très loin dans l’espace, la source avait aimait cette planète riche en magie et surtout dénuée de négatif. Les seuls êtres qui dominaient par leur force l’ensemble des harmonies  étaient les peuples de dragons de toutes tailles. Les légendes de la terre en firent des êtres terrifiants mais quand ils vinrent sur terre en passant par les portes du temps, ils changèrent aussi d’attitudes car la terre secrétait des toxines négatives favorisant les conflits et les haines. Comme tout être vivant, les dragons furent aussi soumis à leur conscience.

 

              Sur ce plan, les peuples dragons ne se combattaient pas mais vivaient en paix avec leurs éléments. La plus grande montagne servait de lieu de prières et de débats aux grands maîtres. Sept maîtres aux couleurs de l’arc en ciel. Le plus imposant et le seul représentant d’un peuple disparu était le dragon blanc qui détenait la plus puissante magie. La montagne était sa demeure. Il attendait l’arrivée du tertre et avait préparé pour cela sa plus vaste caverne. Quand l’ordre de Gaya serait rassemblé il apparaîtrait à lui et dévoilerait sa magie pour les initier aux connaissances qu’ils ne devraient jamais dévoilés aux profanes.

 

               Assis dans la crypte ou reposait les corps des élus, l’ordre ne se doutait pas de ce qui s’était opéré. Gaya était toujours avec eux et ils écoutaient ses paroles sentant que progressivement leur nature humaine changeait. Ils puisaient dans des mémoires éteintes et découvraient des souvenirs. Ils mesurèrent l’ampleur de leur mission et celles de leurs enfants et de leurs descendants. Ils enseigneraient aussi à d’autres pour sélectionner les plus aptes à ne jamais dévier de leur mission. Leur ordre rayonnerait sur les décisions du monde. Ils apprirent aussi qu’ils auraient en face d’eux d’autres forces plus obscures et malveillantes qui lutteraient contre eux. L’équilibre du monde sauverait il les êtres humains ?

 

               Le tertre fit son apparition au centre de la caverne. Sur des gradins les sept peuples dragons avaient envoyés des représentants. Il y avait 700 humains dans le tertre et 700 dragons en attente. Chaque être aurait un dragon compagnon et fusionnerait avec lui quelques soient les distances. La magie permettait cette osmose alchimique. Parmi les humains, une famille avait un fils qui avait communié avec la nature dès sa naissance. Il jouait avec les petits peuples que Gaya lui envoyait. Il parlait aux éléments développant une magie inconnue sur terre. Il avait suivi ses parents et entendait le chant des dragons qui célébraient leur venue. Avant que le tertre disparaisse, chacun reçut par pensée des images les informant de ce qui les attendaient. La déesse Gaya leur appris qu’ils se trouvaient maintenant sur un autre plan. Dès qu’ils prendraient contact avec la caverne, un dragon viendrait chercher chacun et chacune. Comme des âmes sœurs, ils passeraient l’enseignement de la source cosmique. La fusion s’opérerait  et le retour sur terre prendrait d’autres chemins.

 

               Ainsi s’opéra la première fusion initiatrice des contes et légendes terrestres. L’ordre de Gaya se fondit dans l’amour magique des dragons arc en ciel. Chaque dragon déposa sa magie dans le cœur de son âme sœur. Et l’humain saisit la réalité du cosmos et la tâche qui l’attendait sur son monde. Cet ordre existe toujours mais sa discrétion demeure aussi légendaire. Quand à l’enfant et le dragon blanc. Ils ne firent qu’un. Le dragon quitta son  enveloppe et intégra celui de l’enfant. Il devint un être de lumière parcourant la terre et prodiguant sa magie aux plus malheureux. Cet enfant a gardé toutes ses mémoires en éveil. Quand le choix de la source se posera, le grand dragon blanc redeviendra ce qu’il a toujours été. L’ange de la décision

 

              



28/12/2011
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