Parcours de mémoires

Deux âmes

 

 

 

Je vous en serai gré, chère âme,

De guider ce silence ,

Tout au long de votre fil d’argent

Ne pouvant plus corrompre

La sagesse de l’ordre du temps

Quand votre flux, posait sur mes désirs

Les suaves pulsions, et mes rêveries sensorielles

Ce temps ou les peuples conservaient la mémoire

Des merveilleux contes portés par les héros.

Vous m’étiez si chère,

Nous nous aimions déjà.

Sans craintes du tyran, qui vous convoitait.

Vous étiez  déjà dans la lumière des mères

Porteuse des âmes d’enfants

Qui sur les longs chemins de l’exil

Plaçaient leurs litanies  dans les échos de la gloire

Notre cité antique martelait notre mélancolie

N’avions-nous pas disposé de la décision ?

Quitter ce havre céleste, pour suivre Gaya

Terre d’éducation ou l’être devait tant apprendre

A-t-il enfin compris, aujourd’hui que son règne s’épuise

Nous pourrions devenir si las, d’avoir osé les aimer.

Fruits de toutes ces vies d’une si pure beauté

Portés par l’arbre majestueux des profonds sermons

Les cœurs des enfants livrent encore ces secrets

Pur angélisme ou l’arc s’accorde d’une harmonieuse tension

Voici venir l’annonciateur, et  nous le connaissons



12/01/2012
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