Trois caresses
La balade sentimentale
Que dit mon cœur après tant d'années
A connaître les frémissements
De celles que j'ai aimées, souvent, imperceptiblement
Aimer sans perdre la raison
Aimer parce que l'homme aime souvent
Une image, une allure, un corps
Une amie, en qui il imagine sa nuit
Les substances de l'homme portent vie
Il donne à son cœur toutes ses illusions fatales
Qui composent sa prose, enfin s'il le désire
La femme est cet amour, permanence de l'envie
Il en sera ainsi de l'homme amoureux transi
Toute femme qu'il côtoie lui offre l'image
Dont il s'imprègne au plus profond du rêve
Et le respect, l'amitié, la situation, le raisonnent
Tous ces charmes opèrent la métamorphose de l'âme
Elles seront des compagnes parfois pour la vie
Mais par l'amitié, l'amour demeure encore
Un sourire, une complicité, le partage confiance
Un tel cadeau que la vie confie, à deux êtres divins
J'aimerai faire ressentir la résonnance des sensations
Quand deux amis fidèles se retrouvent parfois
Le corps de mon amie est une douce caresse
D'autant qu'elle sera pour mon parcours une amie éternelle
Les sentiments procurent l'idéal imaginaire
La source même de l'amour assemble les énergies
Dans une danse cosmique ou les confidences se libèrent
Voila l'amitié réelle sans peur des jugements
Cet appel d'un soir qui vous libère du tourment
Ou l'on peut pleurer sa peine dans les bras d'un ami
Et dormir sans craintes comme une petite fille
Le regard se porte dans l'émotif abandon
Voila un amour plus fort qu'un désir d'un temps
Aimer par envie ou aimer pour la vie
Je poursuis une image que j'aurai tant aimé aimer
Les années sont passées et l'amour est resté
Les chemins se sont enrichi des plus belles fleurs
Et quand je lui parle maintenant un sourire nous comprend
La richesse des cœurs est le plus parfait cadeau
Qui se partage quelque soit notre fardeau
Osera t on un jour comprendre quel frisson
Donne au désir l'arcane magique de la compréhension
Cette écoute amicale mais toujours riche de passion
Je me demande souvent si je ne rêve pas par moment
De croire que cette vie est autre chose que ma perception
Qu'aimer est une brutalité qui se conjugue au masculin
Que la femme se soumet et pleure sur son destin
J'ai cet idéal ou je pourrai partager sans être jugé
La passion, le charnel, la volupté, la raison de se sentir aimé!
Et de se dire que l'amitié peut imager ses ressentiments
D'ailleurs un regard ne trompe jamais l'âme des femmes
Comme l'homme peut se dévoiler quand il se sent aimé.
Quelle vie aspirera à réunir les âmes
Pour qu’ensemble nous puissions faire une balade sentimentale
Le baiser
Je t'ai donné un baiser
Puis un second, prolongé
Et nos bras sont devenus lourds
De tenir serrés tendrement l'autre
Deux êtres dans l'étreinte
Passion d'un moment doux
Ou les lèvres se rencontrent
Ou les yeux papillotent
Ouvrant la porte aux étoiles
Et les esprits s'échauffent
Et puis les corps aussi
Ta poitrine frémit,
Comment ne pas céder
A cet élan fluidique
De gouter à la volupté
Et les frénétiques pulsations
Poussant nos élans d'amants
Tu me regardes charmée
Un petit sourire magique
Et je caresse ta nuque tendrement
En te disant discrètement je t'aime
Nous avons trouvé le beau divan
Et malicieusement j'avais préparé les coupes
Et un nectar caché au frais
Pour te guider vers de tendres désirs
Te dire que aimer est aussi cela
Te me désires et moi aussi
Dans un cérémonial recherché
Cultivant les profondes tendresses
Et les plus douces caresses
Et de nouveaux bisous
Plus bas que le cou
Les vêtements tombent
Le divan devenant vaisseau
Nous voici enlacés
Riches de belles pensées
La nudité te va si bien
Comment ne pas frémir
En cet homme la tendresse s'élève
Et la thérapie s'opère
Dans les cris silencieux
Ou les rythmes aspirent
A l'éternel tempo
De deux corps qui s'aimants
Goutent à la coupe de vermeil
Rouge sang de cœur vif
Petits êtres
Dans un monde oublié
Bien loin de nos pensées
Des petits êtres s'amusaient
A sauter sur les branchages
D'un grand chêne
A la fleur de l'âge
Ils étaient heureux
Minuscules mais curieux
Riant sans cesse
Le chêne semblait les aimer
Vint un oiseau de feu
Splendide ivresse d'une mélancolie
Comme le chêne était immense
Toutes les branches s'animaient
L'oiseau voyait un peuple intense
Qui fêtait peut être une reine cachée
Il tourna autour de l'arbre
Donnant au feu, la flamme illusoire
Un son interne retentit
Et l'exode se fit bruyamment
Une folie passagère caressa l'écorce
Et le chêne s'éveillant frémit brutalement
Faisant tomber sur l'humus tendre
Les petits êtres inquiets seuls dans la forêt
L'oiseau les vit tomber
Il plongea pour les récupérer
Mais la forêt les cacha si bien
Qu'il ne les retrouva point
Il s'éleva dans les cieux
Tournoyant dans les éclairs de sa colère.
Dans le cœur de maître chêne
Un peuple inquiet contemplait l'eau claire
D'une petite fontaine millénaire
Dans laquelle dormait une pierre
Transparence d'un cœur tendre
Caché des saveurs tragiques de l'amour
Dans l'humus secret, les êtres appelaient
Et une porte s'ouvrit dans une racine bien ferme
Un personnage vénérable sortit
Avec un grand bâton, il frappa le sol
Et les petits êtres se virent aspirés
Par un halo d'un bleu étincelant
Dans le ciel l'oiseau de feu s'affolait
Il semblait sortir d'un conte féerique
Son corps semblait confondre une longue agonie
Et de ses yeux des larmes coulèrent
Il regardait le ciel comme une tendre pensée
Demandant à la mère nature le pardon de ses péchés.
Le mage prit dans ses bras,
Les petits êtres effrayés
Et d'une incantation ancestrale
Les transforma en poussière d'étoile
Puis il souffla celle-ci vers la fontaine
Ou sommeillait l'ivresse d'amour
Le grand chêne savait que la prophétie s'accomplissait
Il en était ainsi depuis que la source l'avait choisi
Pour porter dans son cœur l'amour endormi
Et veiller au retour de l'oiseau de feu magique
Qu'un verdict ancien avait condamné à l'exil
Pour avoir osé aimer avant le choix des ainés
L'équilibre du temps se règle ainsi
Car seuls les sages connaissent l'histoire
D'une fontaine, une pierre révéla une femme
Et d'un oiseau de feu un homme tomba pour un ultime combat
Le sage de la racine sacrée prit un glaive d'argent
Et transperça le cœur de cet homme perdu
Dans les annales de la bibliothèque éternelle
Les pages d'un livre se mirent à frémir
La dernier chapitre venir de s'écrire
Voici un cœur d'homme vaincu
Voila le cœur de la femme fontaine
Comment un si bel amour devint passionnel
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