Parcours de mémoires

Celle qui est

 

Par la magie du verbe,

Et la lumière de ta fièvre

Qui irrigue tes pensées

D’une si belle prière

Je me pencherais sur ton âme

Pour te dire, je t’aime

Femme de chair et d’espoir

Qui offre la vie,

Offrande infini

Comment ne pas t’aimer

Pour ta si profonde pureté

Je suis un homme errant

Qui d’une mère glorieuse

M’apprit le sens de la vie

 

Par la magie du verbe

Et la délicatesse de ton regard

J’aimerais te montrer

Le théâtre universel

Celui qui place chaque être

Au cœur des miracles

Cette métamorphose divine

Qui d’un homme et d’une femme

Donne la création d’amour

Sans heurts ni combats

Cet homme et cette femme

Sont des enfants de lumière

Egaux et bâtisseurs

De l’unité cosmique

 

Par la magie du verbe

Et les tourments du monde vivant

Je condamne l’ignorance

Et l’indifférence des hommes

Brisant sans humanité

La dignité d’une femme

Ou es-tu donc monde philosophique

Qui posa les grands principes

Dont les droits et les devoirs

Sont une égalité que l’on soit un homme ou une femme

Comment proclamer qu’une religion

Quelle qu’elle soit divise

Servant la grande jouissance  des puissants

Osera t’on encore longtemps, briser par mépris, la réalité d’une vie ?

 

Je ne peux que l’aimer davantage

Celle qui est femme,



22/12/2011
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