LES DRAGONS
Les dragons
Le chant des dragons
Nous sommes le feu, matière de la pensée des élus
Fiers et catalyseurs de la force cosmique,
Nous partageons les plans des enfants de la source
Notre mère éternelle nous a conçu ainsi
Faisant fuir les mécréants pour asseoir la paix sur les mondes
Notre race est multiple, et diversifiée, chaque couleur représente l'arc en ciel
Chaque famille de dragons, s'élève et rayonne dans l'apothéose des chants célestes
Mais comme pour les humains, l'inverse fut aussi conçu,
Les dragons noirs naquirent sur la planète des tragiques perversités
Ils suivirent les âmes premières perverties par l'EGO de la matière
Sur le monde nommé Terre, nous dormions dans les gouffres des montagnes du Nord
Les âmes de lumières furent nos sœurs et nos frères
Quand les continents luttèrent entre eux , nous rejoignîmes les combats
Mais encore endormis par les longs siècles de contemplation cosmique
Nous pérîmes en grand nombre face aux mécréants et aux dragons noirs
Notre race repartit vers ses antres et le clan des sages rêva
D'autres mondes, d'autres gloires, d'autres amours puissants d'éternité
Quand la salamandre royale arriva aux côtés de Gaya la déesse
Nos cœurs retrouvèrent la dynamique et la joie
La royauté de la salamandre nous donna la procréation
Et notre race se multiplia, dans la joie d'autres combats en conscience
Le porteur de l'anneau bleu est un frère, son cœur palpite dans chacun des nôtres
L'éveil s'annonce et nous le rejoindrons, avertis maintenant de la magie de nos ennemis
Nous dragons de l'arc en ciel renaissons dans la force de l'anneau
Gaya notre sœur aimée viendra dans la sagesse de la source bénir nos enfants
Nous dragons accourrons quand le porteur nous appellera
Que le feu des puissances d'éternité emplisse nos pensées
La confidence du dragon
Wuirth la montagne ou sommeillent les grands dragons fondateurs de l'espèce venue de la profondeur des étoiles accompagnant les âmes premières. Wuirth est vivante et puise sa force dans le coeur de GAYA. Dans ce magma ou la transmutation du coeur éternel de la source divine donna naissance au premier homme chevauchant le roi dragon. Voici donc l'histoire de cet homme nait du magma et de l'amour profond d'un dragon triste et d'une reine Elfe éprise de liberté. Au temps ou la terre quittait l'obscurité pour donner au cosmos sa si belle robe bleutée, la magie des anciens peuples était régnante. Les énergies jouaient avec les éléments et GAYA les aimait en les protégeant de ses pulsions. Des petits continents étaient éparpillés et chaque peuple ordonnait ses fêtes et ses incantations propices aux célébrations des symboles. Un vaisseau de cristal vint à tomber sur une île en mouvement. Cette île allait devenir la montagne WUIRTH, haute et majestueuse. Dans le vaisseau, un roi dragon était aux commandes. Il avait dans ses soutes, des milliers d'oeufs qu'il avait pu sauver d'un cataclysme stellaire. Il restait le seul de sa lignée et la source universelle lui demanda de gagner la planète bleue. En attente de l'arrivée des âmes premières. L'île qui accueilli le vaisseau était en éruption puisqu'elle était volcan et grâce. Le vaisseau se posa dans le cratère, et GAYA vint l'accueillir dans sa robe de feu. Le magma construisit ainsi la montagne avec des milliers de cavernes ou chaque oeuf gagna sa place. Le feu les couva et le temps passa.
Le roi dragon prit son envol et partit découvrir cette planète ou les océans couraient son territoire. Il fut invité par les peuples magiques qui s'extasiaient sur sa magnificence. Quand il arriva sur le continent des Elfes, il désira u rester quelques temps, car ces êtres légers et gracieux chantaient et étaient protégés par GAYA qui les appelait "mes enfants". Le roi logea au bord d'une petite mer intérieure qui se trouvait enclavée entre des montagnes. Il s'endormit sur des visions de paix. Un jour des trompettes le réveillèrent. Toutes les jeunes reines Elfes venaient de consacrer reine des Elfes une jeune et jolie jeune fille très érudite et mystérieuse. Il fallait que le roi dragon assiste à la cérémonie car GAYA le voulait. Le dragon pouvait prendre la forme qu'il souhaitait car lui aussi était magie. Il prit donc forme en éclaireur ressemblant étrangement au devenir de la planète. Celui qui prendrait la place des peuples magiques, l'humain. Il se présenta ainsi, grand, fort et halé par le vent et la vie en pleine nature sauvage. GAYA s'arrangea pour que la reine se retrouve lors de la cérémonie juste en face du roi. GAYA opéra sa propre magie et les deux coeurs palpitèrent dans l'attirance et la joie.
Le roi dragon garda sa forme humaine et la jeune reine lui demanda de devenir son roi. Tous les peuples arrivèrent pour une grande fête et la terre fut illuminée par de grands feux sortant de la chair de GAYA; Dans l'espace un autre vaisseau gigantesque vit cette lumière et les âmes premières arrivèrent sur la terre pour ordonner le passage à un nouveau plan. Petit à petit les peuples magique passèrent dans une autre dimension et laissèrent aux hommes le choix de construire leur propre monde. Le roi redevint dragon et la reine s'endormit entre ses ailes. Il monta très haut dans le ciel et retomba dans le feu de GAYA au coeur de la montagne WUIRTH; Quand les corps touchèrent le magma, un enfant homme s'éleva dans le ciel porté par ses ailes d'ange. Puis les ailes se replièrent et se placèrent dans sa chair en attente d'une nouvelle conscience. Les âmes premières prirent le relais et commencèrent à l'éduquer.
Cœur de dragon
La terre est grande, splendide mémoire de millénaires de vies. L'être humain arriva par la volonté de la création, elle même créatrice d'autres vies. La terre respire et dans son antre, palpitent les mémoires passées et oubliées. L'imaginaire nous plonge dans la magie des hypothèses, et j'en suis ravi. Certains nombreux diront qu'à part les certitudes, le reste est utopie. Mais j'adore l'incertitude et je vais vous guider dans une mémoire cachée.
J'étais à l'aube de la naissance des humains, un voyageur des plans magiques. En ce temps la, de grandes forêts épaisses et mystérieuses côtoyaient des montagnes majestueuses. Il y avait aussi des mers nombreuses enfermées dans des petits continents tous reliés entre eux. Les peuples voyageaient ainsi de continents en continents avec leurs légendes et ses mystères. Avant que l'être humain soit, des peuples peu nombreux prétendaient à leur ressembler. Mais la magie habitait leurs corps et leur esprit, infime pour la plupart mais forte pour une minorité ; Les êtres humanoïdes s'étaient regroupés en peuplades éparpillées sur tous les continents. Chacune d'elle avait une reine, souvent guerrière et magicienne, accompagnée par un sage érudit. La paix semblait régner depuis de longues années, ainsi le voulaient les
dieux de l'espace
Dans les forêts d'autres peuples vivaient, ainsi que dans les montagnes et les mers. Tous différents, mais la magie foisonnait dans leurs esprits et les rites engageaient des forces importantes. Sur un continent plus petit que les autres, une seule et grande montagne paradait Elle était truffée de galeries et de cavernes. Certaines d'entre elles descendaient dans le cœur de GAYA. Ce continent était essentiellement peuplé par des Elfes puissants, des guerriers farouches gardiens des secrets célestes. La montagne respirait une magie différente de celle de la planète, une magie plus intime et mystérieuse. Choisi par la grande déesse pour porter aux peuples ses messages de paix j'arrivais enfin sur WHUIRT.
Je n'avais aucune arme sur moi, seulement la marque de GAYA sur mon front, deux lunes entrecroisées. J'avais comme tache d'enseigner les lois des temps anciens, parlant des grands flux du cosmos alchimique. Un pont donnait accès au continent à un endroit ou la mer intérieure était la plus serrée. Des guerriers Elfes m'attendaient ainsi qu'une délégation des filles de la reine. Ils me guidèrent par de longs chemins, vers la cité des runes brulantes, cœur des pulsations de GAYA. Sur le chemin personne ne me parla, mais je sentais des regards craintifs se portant sur moi Ma réputation me suivait et la planète mère suivait mes pas, tous les peuples craignaient ses colères. J'étais l'enfant de GAYA et mes origines s'étaient perdues dans les légendes et les peurs. Nous arrivâmes devant les portes de la cité des runes.
Un imposant portique orné de centaines de runes brillait. La délégation me laissa à proximité d'un puits avec comme compagnes les filles de la reine. Elles étaient trois, l'elfe des contes nocturnes, l'elfe des eaux magiques, et l'elfe de la paix lumineuses. Chaque fille de reine portait une appellation particulière qui engageait leur vie sur des responsabilités. Elles me demandèrent de m'asseoir sur un petit banc de pierres ajustées entre elles par des filets d'or Puis curieuses, elles me posèrent de multiples questions sur mes aventures et mes amours, mais aussi sur la légende de l’enfant de GAYA. Sur le banc de pierre, confortablement assis, j’écoutais la musique légère que les trois Elfes jouaient. Elles avaient comme instrument une flûte nocturne animée par les seuls rayons de lune, une harpe d’eau pure scintillante et résonnante aux chants de la musicienne, et un luth de bois fin imposant la paix sur les destins. Comme la magie baignait en permanence la moindre pensée, les trois filles de la reine puisaient dans les vieilles mélodies les sons angéliques donnant à leur récital une enveloppe passionnelle. La reine, qui lisait la scène dans la flamme du feu magique du cristal de clarté, s’interrogeait sur ma venue. Elle savait qu’elle devait m’accueillir mais ignorait totalement le moment et l’endroit. Elle avait mandaté ses trois filles pour me distraire et me faire patienter.
Une légende était accrochée à mes déplacements et certains m’accordaient une descendance porteuse de la connaissance de la déesse GAYA. Quelque part la reine Elfe profita de cette occasion de rencontre pour ordonner à ses filles d’essayer de me séduire pour donner au trône mythique le roi tant annoncé dans leurs légendes. J’avais conscience de cette volonté que je retrouvais souvent dans mes voyages. J’entretenais le mythe car ma mère GAYA me demandait de le faire tant qu’elle pourrait maintenir dans la magie ces peuples de l’ancien monde. Elle me dit qu’un jour viendrait ou les nouveaux êtres de la planète la rejetteraient dans l’oubli car ils ne recevraient plus la magie des étoiles.
Je passais quelques temps en compagnie des trois jeunes Elfes, et les encourageant à jouer et chanter, je leur racontais les grandes quêtes guerrières de ce monde. Elles s’arrêtaient parfois quand je nommais les rois guerriers qui avaient épousés des Elfes fondant ainsi un autre peuple différent des autres. Ce peuple existait bien mais la déesse l’avait envoyé dans un plan décalé par rapport à celui-ci. Un plan qui préparerait le repli de la magie des peuples féeriques quand les humains prendraient le relais de la création céleste.
Au bout de quelques jours je demandais à la reine à haute voix, car je savais qu’elle m’entendait quand elle pouvait me recevoir. Il fallait que je provoque sa réaction sinon elle refuserait de me communiquer quelle serait ma quête décidée par GAYA. La déesse attendait la bonne conjonction lunaire avant d’ordonner à la reine quelle serait sa déclaration vis à vis de moi. Entretemps elle avait une autre intrigue à me faire jouer. Une Elfe de ce clan retiré avait été choisi par elle pour porter un enfant de son fils. Cet enfant prédestiné par des lois divines serait dans une autre histoire des plans magiques un voyageur d’éternité combattant un noir tyran.
Il y avait une Elfe d’une grande beauté sans royauté qui se nommait Famiredo. Elle était connue pour ses chants porteurs de mystères et d’amours fous. On la nommait l’Elfe de la musique, et habitait avec sa famille pas loin du tout du puits d’attente. Elle entendit un murmure dans la forêt et partit sans trop réfléchir à la recherche de ce murmure. Elle arriva ainsi dans le kiosque ou les trois filles de la reine me faisaient patienter. Elles se connaissaient bien et je vis de suite que sa beauté portait la marque de ma mère. Comme moi mais de façon imperceptible elle avait juste derrière ses oreilles effilées la marque de GAYA les deux lunes entrecroisées.
Nos regards se croisèrent, la complicité prit forme et les cœurs battirent un ordre annonçant l’amour ordonné par les dieux. Les filles de la reine comprirent et s’inclinèrent. Les Elfes sont magie pure et acceptent les lois sans contester ni regretter l’ordre des décisions. La reine les rappela à elle et elles disparurent dans l’eau du puits, la magie opère des merveilles quand elle se manifeste.
Famiredo jeta au sol sa tunique végétale légère et vint vers moi en rayonnement de ce qu’elle était. La musique dans toute sa beauté et sa composition. Elle se mit à danser, à voler dans les airs, de la forêt des dizaines de petits animaux minuscules vinrent participer à cette farandole devant initier un acte d’amour fort et partagé. GAYA me demanda d’opérer la magie du transfert. Je me levais et prit dans mes bras, le corps nu de l’Elfe. Elle sombra dans un sommeil et son corps se colla contre le mien. Je fermais les yeux et en prononçant les trois runes de mon nom magique nous disparûmes de la clairière.
L’eau de la mare était fraîche et claire, nous étions dans un lieu de paix gardé par des magiciens puissants bien loin des plans terrestres. Les Scillafons étaient ces gardiens, sans formes, sans matières palpables mais omniprésents dans les pensées. Une petite cascade plongeait doucement dans la mare. Je connaissais bien cet endroit de repos pour mon âme.
Sous la cascade une grotte allait abriter nos amours et l’énergie d’enfant qui naîtrait aussitôt l’acte accompli resterait dans ce plan élevé par les gardiens. Nos corps ordonnèrent l’alchimie de l’accomplissement des forces. Le temps passa et enlacés dans les convulsions amoureuses, nous nous endormîmes dans la chaleur de la déesse heureuse de ressentir ses enfants en harmonie avec sa magie.
Famiredo devint mère de cet enfant énergie et les Scillafons l’accueillirent dans une joie véritablement communicatrice. Leur plan façonna les plus beaux tableaux d’harmonies en nous offrant des images du cosmos ou toute vie passe par la compréhension de cette imprégnation initiale. Mais l’acte accomplit m’offrit aussi un indice précieux pour la prochaine mission que la reine Elfe allait me confier.
Un clou d’argent se matérialisa dans mon esprit et je sus de suite qu’il me permettrait d’ouvrir la geôle d’un dragon des abysses. Il était retenu prisonnier dans des geôles sinistres gardées par les princes des ténèbres d’un plan parasite en réveil. Il me fallait quitter ce plan tant aimé. Deux Scillafons prirent une forme matérielle, celle qu’ils aimaient tant, deux personnages vénérables avec une belle barbe d’or. Ils gardèrent avec eux Famiredo car bien que énergie pure l’enfant aurait besoin de sa mère pour les temps à venir. Portant le sceau de GAYA Famiredo accepta cette décision et son corps fait de sages musiques intégra le plan des gardiens. Seul un dernier baiser scella dans mon cœur un nouveau maillon d’une chaîne d’amour puissant.
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