Parcours de mémoires

Légende de l'anneau bleu

L'anneau bleu suite 

 

Perception :

 

            Je dois encore une fois, vous conter cette légende. Elle me suit et me suivra dans l'éternité de mes sanglots. Elle fut ma route quand dans son dernier soupir l'anneau de lumière disparut de la connaissance des hommes de ce monde. Il continue sa vie enserrant mon cœur de son énergie. Vous qui me lisez, sachez que mes vies précédentes furent toutes soumises à sa loi. L'anneau bleu me quittera quand enfin je trouverai sur ma route l'élue. Ainsi le décidèrent les trois reines de l'empire de lumière. Mes chères reines qui j'ai eu l'audace d'aimer et qui me châtièrent pour la nuit des temps. En ces temps ou la Terre commençait sa vie je n'étais que le messager des Dieux et je devais le rester. Seulement que pouvais-je faire d'autre, quand l'amour prit possession de mon âme?

Je me devais de le retrouver

Première image libérée.

 

Création de l’anneau


             Je suis énergie pure, consciente.

La source, m'a choisi pour ouvrir la connaissance de sa volonté.

Elle a choisi une planète bleu, jeune et maternelle.

La source a libéré bien avant ma naissance d'autres énergies lumières qui se scindèrent dans l'univers.

Sur la planète bleue les premières âmes créèrent une race qu'ils nommèrent humaine.

 Elles la protégèrent et lui donnèrent une force qu'elles baptisèrent "magie".

Dans l'espace d'autres races furent soumises aux choix des enfants de la source.

Toutes ces races aussi différentes les unes que les autres se retrouvèrent sur la planète et cohabitèrent grâce à la bienveillance de la volonté de la source.

 

Seconde image libérée


             Elle hante mes rêves et vient chaque nuit forcer le blocus de mes mémoires. Je me réveille inquiet car j'entends les fracas de bataille et les cris de souffrance de certains et les lamentations d'autres. Cette planète bleue si paisible devient alors sujette aux conflits. Les enfants de la source partirent dans leurs seules décisions vers les constellations peuplant l’univers en création. Tous les enfants décidèrent séparément  de franchir les frontières de la matière. Ils restèrent énergies exploratrices, ou décidèrent de prendre davantage de densité matière. Ceux ci peuplèrent des plans intermédiaires des humains. D’autres plus nombreux prirent une consistance matérielle solide les rattachant aux magnétismes des planètes. Gardant la magie en eux, ils perdirent progressivement l’amour profond de la source originelle. Certains firent honneur aux lois divines et donnèrent naissance aux races dignes et érudites. Mais la majorité convoitèrent la luxure des gloires et imposèrent des dogmes poussant les humains aux conflits. Pour les êtres nés de la cendre des planètes, ils devinrent  des Dieux. Les affrontements eurent lieux et  l'apothéose de la catastrophe finale heurta la frénésie de l'anneau qui se révolta alors contre toute matière. Etais-je responsable? La source choisit de me créer et de m’associer à lui.

 

 

 

 

Troisième image libérée


                 Je me présente devant toi source aimée. Mes traits sont ceux d'un enfant humain. Mon regard se perd dans la profondeur de la galaxie. Tu me demandes de me présenter devant les trois reines de l'empire de lumière. Cet empire a pris racine dans les entrailles de la Planète. Ce peuple a fui la destruction des combats. Il s'est répandu dans d'immenses cavernes éclairées par des cristaux énormes. Il a recréé la vie initiale de  la planète. Il ne manque que la vision des étoiles, mais sa science ne l’a pas séparé d’elles. Je dois gagner le portail des échos pour me présenter à l'oracle. Tu déposes autour de mon cou l'anneau bleu accroché à un fil d'or. Puis posant sur ma tête ta main, tu glisses dans mon esprit ces quelques mots. "Tu vas vivre en souffrance, mon enfant mais les enfants des nouveaux temps

Viendront vers toi."

GAYA mère profonde et fondatrice de l'ordre d'Avalon. GAYA déesse désignée par les humains au seuil de leur grande amertume. GAYA fille de la source éternelle, tu m'as offert l'hospitalité quand la déchéance me frappa. J'ai dormi durant le temps des métamorphoses, à l'abri de l'effervescence des changements  conduits par tes prêtresses dans la terre hospitalière

 

            Je suis venu sur ton sol, blotti dans la chaleur du vaisseau de cristal. Il était mon guide symbiose de mes rêves. Quand les terres des anciens continents s'abimèrent dans les flots des nouveaux océans, la terre sombra dans le chaos. Les races humaines initiales se répandirent sur les terres encore accrochées au manteau. Le désordre régnait et les porteurs des lois antiques gardèrent en eux les respects et les mémoires. Ces hommes et ces femmes gagnèrent les épaisses forêts des terres libérées par les glaces. GAYA vint à eux pour les éduquer à son culte. La source éternelle chassa par punition les souvenirs de leurs origines. Ils devraient retrouver par d'autres pratiques leur éternité. Ceux qui avaient convoité les puissances redevinrent des barbares et leurs enfants vénérèrent des idoles à glacer le sang des purs. Ils gagnèrent à leur tour des landes et des steppes pour vivre dans la décadence des repentis. La source les punit aussi en leur retirant la lumière de la foi. Les élites des peuples de la terre, réunirent leurs familles, leurs amis et leurs enfants et pénétrèrent dans le manteau terrestre. La magie des âmes premières resta en eux. Ils battirent des cités et communiquèrent entre eux pour préparer le retour de leurs lointains enfants quand les échos des nouveaux temps seront activés

 

 

           Quand mon vaisseau toucha la profondeur d'une forêt obscure, je dormais encore dans cette énergie de lumière qui caractérisait mon enveloppe originelle. Le vaisseau fut récupéré par des femmes qui s'appelaient entre elles druidesses. Elles portaient une longue robe de couleur brune, et leurs cheveux étaient décorés par des fleurs et des petits cristaux multicolores. Elles semblaient attendre mon vaisseau. Elles la déposèrent sur une longue pierre plate, le calèrent avec de la mousse et des branchages. Puis chaque jour d'attente, elles amenèrent des aliments et de la boisson. Mon corps prit ainsi forme à l'image des humains. Le vaisseau me donna la force de vivre la légende. L'anneau bleu pendait à mon cou. Et quand un jour le vaisseau me libéra, j'apparu nu devant une assemblée de druidesse qui m'inondèrent de fleurs de mille senteurs. GAYA alors vint me chercher

 

 Le temps des métamorphoses


            Esprit de ce corps que la fatalité me donna. Mère éternelle, tu permis ainsi à ton enfant un parcours humain. Comme tu me l'avais annoncé, la souffrance s'installa en moi. Je reçus l'appel de cette planète, ses lamentations, sa régénération continuellement. Les éléments essentiels communs à toutes les vies, minérales, végétales et humaines posèrent dans mes gènes les symboles de mes mémoires karmiques. Pourquoi donc, m'as-tu privé de toute ma conscience? M’empêchant  ainsi de me rapprocher de mes frères et de mes sœurs par ignorance de leur nature. Ils savaient eux, ce que je devais accomplir. Quand la vérité s'installa en moi, je m'enfouis dans les terres rouges pour cacher mon désespoir. Marchant sous la chaleur de l’abandon et me rapprochant davantage de mes mirages fantômes. Bien avant cet accomplissement qui se nomma initiation de l'élu", GAYA me prit sous sa protection. Le clan puissant des Druidesses de la forêt enchantée m'élevèrent comme leur enfant m'apprenant les palpitations et les échos des forces naturelles. Le vaisseau de cristal avait façonné un corps d'humain, et particulièrement un corps d'enfant mâle. J'étais innocent de toutes les réalités d'une vie terrestre. Ma lumière d'âme venait de la profondeur du cosmos et je vouais au ciel étoilé un amour puissant et maternel. Les druidesses l'avaient remarqué et elles firent de moi un contemplatif puisant dans sa magie initiale un réceptacle d'amour ouvert aux perceptions des mystères des lois divines. J’acquis  leur éducation

Je passais trois années à courir les bois, à me lier d'amitié avec des êtres invisibles qui ne me quittèrent jamais, encore aujourd'hui. Tous les échos intuitifs venaient de leur liens, ils me guidaient souvent quand ma mémoire tendait à les ignorer progressivement. Je gardais au plus profond de mes souvenirs les fréquences de leur identité. Dans ces temps reculés du savoir actuel des humains, la Terre recevait encore des visites d'autres peuples de l'espace. Le terrible conflit qui venait de poser le déclin sur les premières civilisations n'avait pas interrompu les migrations. Mais celles-ci étaient moindres et ouvertes aux visiteurs d'une humanité plus subtile et délicate. Les temps changeaient la source venait d'orienter les humains vers un autre destin plus laborieux et ouvert au libre arbitre. Ce monde tiendrait maintenant son propre destin offert aux générations à venir. Serait-il conscient enfin ?
L'histoire officielle du monde de demain ne s'écrirait pas encore maintenant. Il faudrait un autre cataclysme pour que la source abandonne définitivement les peuples futurs à leurs destins. Pour mon parcours d'éveil et de faits de connaissances, la magie distillerait encore la métamorphose des choix.

 

 

 

 

 

 

La prière des fondamentaux

 

Que ton nom soit la lumière et ton esprit notre univers
Ami et frère en qui l'univers donna la matière
Nous t'avons offert les secrets de notre existence
Que les étoiles mères d'éternité, fleurissent encore 
Donatrices des merveilles et des plus belles offrandes
Nous êtres de l'invisible tourmente des plans de lumières
Vibrations et sentiments liés aux pensées des humains
Nous prions l'indicible déesse pour que la paix perdure 
Pour que les enfants des hommes continuent à nous aimer
Nous citons par la qualité et la puissance des énergies
Les êtres de pierre peuplant les montagnes et les collines
Les êtres de l'eau chantant inlassablement les hymnes des rivières
Les êtres de l'air frais et aérien puisant leur domination dans les courants de l'espace
Les êtres de feu, œuvrant dans la puissance des volcans pour forger l'épée
Les êtres des songes légers et des mondes de l'innocence
Qu'ils soient au travers de ton regard témoins de tes pleurs
Nous citons pour la beauté et les soins qu'ils nous donnent
Les Elfes des forêts sans qui nous serions orphelins. Les nymphes et les fées, nos sœurs si proches des émotions. Les lutins et gnomes toujours en activité pour servir GAYA. Les créatures que les humains craignent car elles attisent leurs peurs
Voici donc mère chérie, lumière de la source d'éternité
Voici donc Déesse GAYA le ressenti de tous tes enfants
Voici dons mère GAYA la poésie que nous insufflons à ton enfant
Lui qui dans son cœur nous témoignera au cours de ses vies la même passion. Que ta volonté s'accomplisse au travers des lois cosmiques

AKIA   AKIA   AKIA

 

Que l ‘amour  vous porte dans les séculaires conquêtes de vos origines

 

 

 

La vision du porteur de l’anneau

 

Rêve ami de ces nuits ou mes larmes d'amant  s'élèvent

Je te cherche désespérément cultivant ma flamme

Ivresse d’amour oserais-je boire ton élixir

Que ton corps offert à mes plus vastes tourments

Accueille mes envies pour un partage choisi.

Rêve qui hante mes parcours, as-tu chassé l’élue

Celle qui partage mon cœur des palpitations subtiles

Je ne cesse de l’appeler, de l’associer à ce destin

Source divine pourquoi poses-tu le chemin de ton enfant

Moi qui donnerai aux vaines querelles, la paix de la conscience

Rêve qui me harcèle, dès que mon regard chancelle

Devant le vaste miroir du temps, je la nomme serein

Mais elle me fuit, sans heurter les segments de ce temps

Inaltérable devin, il construit ma prison

Mon âme s’élève et prie, pour laver les miasmes errants

Rêve, ami de ces longues vies, immatériel compagnon

Tu me guides souvent sur les plans  ou les symboles me parlent

Et ces visions, dansant les farandoles qui noient les sanglots longs

Je touche la déraison pour parfois me sentir si humain

Dans la quiétude de ses seins, j’ose toucher au suc divin

Rêve de plaisirs, mon corps d’homme cherche le repos

Posant son credo contre un corps chaud et aimant

Mes mains parcours les courbes et mes baisers s’affolent

Pour l’amour de l’âme sœur je sauterai d’une montagne

M’envolant dans les cieux comme l’aigle royal

Rêve inquisiteur, tu filtres mes perceptions, me rappelant ma quête

Je porte l’anneau bleu signe des temps nouveaux

A l’aube des combats, tu éveilles mes pulsions

Dans ce corps d’homme je ne suis qu’obsession

Je ne désire qu’un baiser, pourriez-vous me le donner ?

 

 

 



20/12/2011
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