Jardin d’éternité
Dans ce jardin d’éternité, je t’ai aimé
Le temps mon compagnon, sublima mon amour
J’ai cherché ton corps, ton âme, ta grâce
Mais j’ai aimé le vent, qui portait ta voix
Devant le puits, j’ai absorbé l’eau du savoir
Fuyant les mémoires qui portaient ton nom
La rose de Marie m’apportait sa consolation
Mais dans la nuit je pleurai, ma solitude
J’ai gravé dans les pierres du jardin
Les lys et les jasmins, humant l’encens du chagrin
J’ai parlé aux mondes anciens de ton sacrifice antique
Ou par le choix d’un ange déchu, tu sombras dans la fuite
Un jour, dans l’écrin de ma dévotion, l’ange apparu
Dans son regard je vis l’absolu reniement des chaînes humaines
Il posa sur mon cœur le cristal flamboyant
Et déploya mes ailes en me disant vas-t-en
Je le vis en frère et me sentis porté au firmament
Je priais follement pour un avenir d’amour
Le jardin m’annonça que le doute était enfin vaincu
Et que ma route s’envolerait pour témoigner sans peur
De la seule vérité, de la puissante fraternité
De tous ces cœurs d’amants, au delà des rives nostalgiques
Qui osent enfin crier que la pitié est en soi une virginité
Et que chaque amour livré est une offrande à Dieu
Dans mon vol hors du temps, je contemplais les autres plans
Toutes ces âmes perdues, et celles des pasteurs
Ordonnant la grande route menant vers la lumière
Vivre sans aimer, libère la fatalité
Ordonner que la grâce, vive en vous dans le feu éternel
Tendez vos mains vers les âmes sœurs qui vous accompagneront
Composez les chants et les musiques ou danseront les anges
Je voudrai être ce témoin vivant dans la flamme de ma si grande amie
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