Deux âmes
Je vous en serai gré, chère âme,
De guider ce silence ,
Tout au long de votre fil d’argent
Ne pouvant plus corrompre
La sagesse de l’ordre du temps
Quand votre flux, posait sur mes désirs
Les suaves pulsions, et mes rêveries sensorielles
Ce temps ou les peuples conservaient la mémoire
Des merveilleux contes portés par les héros.
Vous m’étiez si chère,
Nous nous aimions déjà.
Sans craintes du tyran, qui vous convoitait.
Vous étiez déjà dans la lumière des mères
Porteuse des âmes d’enfants
Qui sur les longs chemins de l’exil
Plaçaient leurs litanies dans les échos de la gloire
Notre cité antique martelait notre mélancolie
N’avions-nous pas disposé de la décision ?
Quitter ce havre céleste, pour suivre Gaya
Terre d’éducation ou l’être devait tant apprendre
A-t-il enfin compris, aujourd’hui que son règne s’épuise
Nous pourrions devenir si las, d’avoir osé les aimer.
Fruits de toutes ces vies d’une si pure beauté
Portés par l’arbre majestueux des profonds sermons
Les cœurs des enfants livrent encore ces secrets
Pur angélisme ou l’arc s’accorde d’une harmonieuse tension
Voici venir l’annonciateur, et nous le connaissons
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