Parcours de mémoires

En nous, par nous, s'élevant au divin
Voici l'enfant sommeillant en nous
Cet être de lumière, pur amour d'éternité
Sans heurts ni barrières, il rayonne sa divinité
As-tu conscience de sa présence
Toi être de vie, laborieuse existence
Tu chemines par ta présence
Mais tu oublies souvent ton essence
Il est toi sublime enfant de la création
Qui projetant ses mémoires, nourrit ta prescience
Apprends tu à l'aimer? à lui parler, sans égoïsme
A ne pas toujours placer le moi présent
Sur sa nature essentielle, la compréhension
Tu donnes à l'enfance, les puériles pensées,
Prétextant sans cesse que tu domines le monde
Que ta véritable nature s'affirme dans le pouvoir du présent
Et que toi être humain gagnera la lutte du divin
Que sais-tu du divin sinon un dogme établit
Qui se veut rigide sur l'espérance des âmes
A franchir dans l'éveil les barrières insondables
Celles qui ne rejettent pas l'esprit dans les lois des vivants
Laisses l'enfant en toi te parler des merveilles
Des belles pulsations cosmiques dont chacun recèlent
Ses constellations inépuisables qui façonnent les empires
De tous les rêves d'un parcours osant tout simplement vivre
Casse les carcans d'une société malveillante
Qui ose braver le temps par de vieilles querelles
Ou le règne des illusions donne un semblant de gloire
A ces êtres pauvres et lâches oubliant les tendresses d'un câlin
Qu'en est-il du règne de ce monde, sur si peu de parcours
Se croit-il donc immortel, cet être fragile et tourmenté?
Tourne toi vers ton coeur, enfant de l'immensité
Ce tout, qui nous berce et continue à nous aimer
L'enfant qui nous parle vit en nous il est esprit
Et dans le miroir des songes, il souligne nos acquis
Voici donc notre monde ou nous devons tant apprendre
Qu'élever notre esprit gagnera la beauté de notre âme
Les pulsations de mon coeur battent au son des échos
De cet amour omniscient qui nous guide vers le tout
Le départ et le retour, l'apprentissage de la vaillance
Des vérités cachées au pardon consenti
Libère toi simplement de ce temps soumis
Quelles sera cette puissance sans la clef des autres plans
Ceux la même ou les enfants se retrouvent enchantés
Nous enfants du monde dormant dans l'émerveillement de la source
Ces échos de bienveillance touchant les coeurs des miséreux
Cet enfant qui vous parle est en vous présent et conscient
Mais vous le rejetez par peur, par négligence
Vous lui préférez cette illusion d'un monde de castes
Et cette vie vous convient très bien sauf les autres qui vous dérangent
Vous discourez sur le malheur du monde et vous vous sentez grands
Comment l'être a pu devenir aussi stupide devant les évidences établies
Laissez l'enfant en vous vous ouvrir le chemin, il est grand
Laissez l'enfant en vous vous guider vers le divin, il est vivant
Laissez l'enfant en vous vous montrer le néant, il est présent
Chacun suit sa voie, il en est ainsi