Parcours de mémoires

Le royaume des petits secrets

 

 

Dans un plan de grande sagesse, les sages érudits content souvent aux enfants l’histoire d’un parfait amour. Jadis, dans les temps les plus anciens, un jeune roi aima éperdument une fée et se perdit dans la magie qu’il ne put contrôler.

Cette histoire est inscrite dans les mémoires du peuple des petits secrets. Elle marqua de son sceau la présence de la magie. Elle véhicule désormais chaque acte et chaque parcours, faisant de ce peuple les porteurs de rêves des plans parallèles. Cette histoire m’a été offerte durant un voyage assez extraordinaire m’ayant conduit dans ce plan. Durant un rêve de conscience, un sage de ce peuple est venu vers moi et m’a demandé de le suivre sur son monde. L’autorisation avait été donnée par la source universelle qui s’affranchit de l’espace et du temps. Ce fut pour moi, l’ouverture du rôle que je devrai dorénavant jouer au sein des lois célestes.

L’histoire commença ainsi. Il était une fois dans un jeune plan de lumière, des grands vaisseaux blancs et argent. Ils s’arrêtèrent sur un plan vierge de vie mais riche en forêts et en plaines. Ce monde venait d’être créé par la volonté de la source divine qui avait de grands projets de paix et d’harmonie pour les futurs habitants. Les vaisseaux se posèrent au centre de massifs montagneux. Une plaine et deux belles forêts s’offrirent ainsi aux voyageurs qui y débarquèrent. L’image qui me fut donnée de ces voyageurs, fut d’abord celle d’une masse fluidique étincelante des couleurs de l’arc en ciel. Cette masse, au contact des éléments s’éparpilla  et fusela les corps d’une multitude d’êtres humanoïdes joyeux et avides de construire leur nouveau monde. Une cité se créa pour placer l’endroit en tant que centre des lois et de l’histoire. Les vaisseaux furent dissimulés dans l’infrastructure et devinrent des tours. Chacune d’elle reçut un nom dédié aux éléments. La tour du vent, celle du feu, celle de l’eau et celle de l’air. Quatre confrérie se formèrent aussi et établirent leur maison mère à l’intérieur.

Des peuples se scindèrent et traversèrent les montagnes. Ils s’épandirent et fondirent les royaumes en bannissant par la magie céleste la violence et la convoitise. Ce monde était suffisamment grand pour absorber ses nouveaux habitants. D’autres énergies sortirent des vaisseaux. Elles devinrent des animaux, des êtres éthérés, des Elémentaux, des Elfes, dragons, fées et autres créatures qui elles aussi se dispersèrent.

Les premiers temps de ce plan furent donc réservés à l’occupation des terres et au développement des peuples dans leurs harmonies différentes. Tous vivaient en communion, et les créations furent multiples et variées. La beauté des cités rivalisa en audace architecturale. Mais les lois imposèrent aux peuples de ne pas chercher de compagnon ou de compagne ailleurs que dans leur propre peuple. La magie était telle, que cela pouvait produire un déséquilibre et changer les énergies. Les peuples se côtoyèrent, mais respectèrent les lois. Il y eut des rencontres, des échanges, des regards qui en disaient longs mais la peur des lois et des conséquences, empêcha les unions que semble-t-il les cœurs désiraient ardemment.

Les temps s’écoulèrent ainsi selon les règles, mais les regards posèrent aussi les sentiments. Les sentiments préparèrent les actes. La source universelle, savait tout cela et avait déposé dans les lois ses interdictions, car elle voulait que les peuples bâtissent les certitudes avant de passer aux compréhensions. La source de son miroir universel, constata que l’amour dont elle véhiculait la substance prenait petit à petit sa semence dans les désirs et les accords des peuples. Elle laissa faire car telle était la destinée de ce monde. Elle maintint ses lois en les assouplissant et les érudits suivirent la source en surveillant les agissements des cœurs tendres.

Un jour, dans un royaume bien loin des terres montagneuses des premiers peuples. A un endroit ou les premiers hommes posèrent leurs terres et la cultivèrent, naquit un jeune roi prometteur de fougue et de savoirs. La reine mère n’avait jamais eu d’enfant, et elle se retrouva enceinte juste après le décès de son époux. La magie sembla poindre son nez, la, ou jamais elle n’avait régnée. L’homme de ce temps bloquait toute magie car il devait en être ainsi pour asseoir dans le temps son pouvoir. Pour Le peuple des hommes, encore faible en nombre, la reine était enceinte de feu son époux. Mais pour un homme sage vivant à proximité du royaume, il en était autrement. Un grand dragon blanc avait posé son regard sur la reine et était éperdument amoureux d’elle. Le cœur d’un dragon est un puits d’amour. Dans son long sommeil il rêva d’elle. Les rêves des dragons se réalisent parfois. Dans un de ceux-ci, il se matérialisa en homme et courtisa la reine. Dans sa peine d’avoir perdu son mari, la reine laissa échapper dans un de ses rêves sa vertu. C’est ainsi que l’union magique d’un dragon et d’une reine donna naissance à un jeune roi dont la force devint légendaire.

Quand le jeune roi quitta l’adolescence, sa mère lui demanda de partir à la recherche du collier des mille pensées. Elle sentait que bientôt GAYA la déesse viendrait la chercher pour la conduire dans la crypte des reines pour un dernier voyage. Le collier des mille pensées lui ouvrirait la dernière porte de la connaissance. La force magique  du dragon guidait la reine et lui seul connaissait les pouvoirs du collier. Pour que la reine puisse quitter son monde pour le rejoindre, il lui indiqua l’endroit ou le collier avait été caché par les premiers venus. Ce collier était formé par des joyaux de cristal contenant de futures étoiles des plans infiniment petits.

 

Le jeune roi, partit dans cette quête qui allait durer de longues années.

 

 

La quête du jeune roi

 

Le jeune roi savait, pour l’avoir appris, que les origines de son peuple demeuraient mystérieuses. Les tout premiers humains, n’avaient pas de passé, mais les premiers livres écrits contaient leurs présences en ce lieu de paix et de quiétude. Ils s’étaient retrouvés 7 femmes et 7 hommes, endormis à proximité d’une fontaine. A leur réveil, une grande bâtisse avait été construite par d’autres qu’eux. Tout était disponible à l’intérieur et ils s’adaptèrent à leur environnement car ils avaient en eux, le savoir. 7 couples se formèrent naturellement et ils s’aimèrent souvent en symbiose avec la nature et tous les animaux qui venaient vivre avec eux. Le premier peuple des hommes ne mangerait jamais de viande et cette tradition existait encore. Seulement des quelques couples du début, le peuple avait prospérait et ils étaient maintenant des centaines qui avaient colonisé la vaste forêt et les terres nourricières. Le jeune roi, demanda donc à sa mère de désigner 7 jeunes couples qui l’accompagneraient dans sa quête. Une grande fête fut organisée dans la clairière des prières et la reine demanda que tous les adolescents de l’âge de son fils s’approchent d’elle ; l’entourant. Elle lança vers le ciel des milliers de pétales de fleurs parfumées et dans la magie encore présente en ce lieu 7 pétales tombèrent sur la tête des garçons et 7 sur la tête des filles. Le peuple réuni, entendit alors dans le firmament un cri puissant d’un dragon s’éveillant en se reconnaissant dans les rites en cours.

La colonne se rassembla à la sortie des terres des hommes, la ou l’inconnu ouvrait ses terres. Ils n’avaient aucune arme, mais demandèrent à la déesse de la terre GAYA sa protection. Ce qu’il fit en donnant aux garçons la force physique et aux filles la magie des éléments. Le jeune roi dominait en taille et en sagesse, sa force venait du dragon et son regard lançait parfois du feu tant la magie commençait à naître en lui. La première direction fut une montagne lointaine qui dominait dans l’horizon. Le jeune roi, dans un de ses rêves avait entendu l’appel d’un sage qui y résidait. Ils partirent donc vers la première quête des hommes.

Dans les tours des éléments, l’énergie de la source divine était encore présente. La masse fluidique initiale qui avait conservée sa nature première était présente dans l’unité, mais les réceptions du développement de la vie sur cette planète intéressèrent des particules. Les seuls fluides qui s’étaient libérés pour diversifier la vie n’étaient que des avatars de la magie divine. Cette masse en scinda donc et une partie d’entre elle désira rejoindre par amour la quête de leurs enfants. Il y eut donc au sein de cette masse le début d’un conflit identitaire. Mais la source divine autorisa la coupure. Seulement, bien que gardant leur divinité, la source les avertit que petit à petit ils feraient corps avec leurs protégés et deviendraient eux mêmes par la suite des enfants de cette terre.

Ils devinrent alors des âmes déchues, qui choisirent l’amour des enfants de la terre, pour les protéger et les aimer. La source universelle isola alors cette planète et retira sa présence en rappelant à elle le vaisseau de cristal. Seuls restèrent les âmes déchues avec comme seule puissance leur magie et leur royaume qui s’isola du reste du monde. Les 4 tours de connaissance seraient initiatiques pour l’avenir des enfants de cette terre. Gaya la mère universelle reçut la tutelle de la source et établit toutes les passerelles pour que les êtres de ce plan conservent dans leurs gènes leurs liens divins. Dorénavant, le choix accompagnerait les chemins des hommes. Ce chemin deviendrait chaotique mais nécessaire pour retrouver dans la compréhension sa nature initiale enrichie des parcours.

 

 

L’ermite dans la montagne

 

           La petite troupe prit ainsi les chemins d’un exil devant les mener vers l’inconnu. La reine avait placé en chacun, un élément d’identification qui entrerait en jeu quand le moment sera venu. Ils savaient seulement que seule la fusion des cœurs opérerait l’ouverture d’une porte de communication. L’instinct les guiderait et le jeune roi serait pour eux tous, un guide inspiré par une autre magie plus puissante que la leur et plus secrète, issue du monde de GAYA.

           Il leur sembla que la marche vers la montagne était marquée par une profonde solitude. Autant que leur terre palpitait de vie et de création, autant depuis leur départ le manque de vie semblait animer les terres qu’ils traversaient. Aucune présence animale et seule, la pesante forêt qu’il traversait imprimait l’oppressante absence des éléments naturels. Il semblait que le temps s’était arrêté dès que leur marche avait commencé. Le jeune roi, marchait en tête et semblait perdu dans cet horizon ou dominait la montagne. La première journée marqua l’arrêt de la troupe et ils cherchèrent un endroit pour prendre du repos. Un puits abandonné ou le paraissant, s’imposa sur le chemin,  autour de lui une aire dégagée les incita à réaliser leur halte. Ce qu’ils firent tous avec un grand soulagement. Ils cherchèrent des fougères et entourèrent le puits de celles-ci. Puis ils y placèrent leurs couvertures végétales. Le jeune roi demanda qu’une garde soit réalisée et à tour de rôle chaque couple prit son tour en s’installant sur un rocher à peu près confortable. La troupe n’avait pas connaissance du danger, ne l’ayant jamais affronté. C’est donc avec une certaine insouciance qu’ils s’endormirent  et passèrent leur première nuit loin de leur terre natale.

           Durant cette nuit, le campement fut visité par des lueurs très curieuses. Elles s’attardèrent devant le jeune roi, et s’agitèrent comme des lucioles affolées. Elles reconnurent en ce jeune homme le sang du dragon et s’empressèrent de repartir vers leur plan pour annoncer la nouvelle tant attendue car annoncée depuis le premier exode. Ce plan était hors de ce temps. Il composait un des mondes du collier des mille pensées et très vite tous les joyaux de ce collier s’illumineraient de la lumière de l’espérance, leur rendant accès à leur propre univers. La nuit, ne fut pas seulement le domaine des plans, mais le puits était vivant. Une énergie séculaire y avait fait son nid. Elle aimait tout ce qui était nouveau pour elle ? Ces êtres différents venaient lui apporter pour elle aussi une lueur dans un avenir qu’elle pensait bloqué. Elle déploya des longues et fines tentacules de lumière et plaça chacune d’elles dans les corps des jeunes gens et filles. Elle aspira un peu de leur énergie vitale et recomposa son corps éthéré pour en faire ce dont elle rêvait, un magnifique cristal de roche aux veines flamboyantes de flammèches. Quand au réveil, la troupe reprit la route sans aucun souvenir des actes de la nuit, le puits prit la forme d’un vaisseau de lumière. L’énergie, sous la forme d’un cristal était au centre et donna au vaisseau la forme d’une étoile. Elle disparut dans le ciel mais en son cœur elle garda chaque trace d’ADN de ceux et celles qui lui avaient permis de retrouver sa route. Quand le temps de ce peuple s’imposera sur cette terre, elle reviendra différente et plus forte pour donner à ces enfants identifiés par ses mémoires son propre ADN.

           La montagne semblait ne pas s’approcher d’eux, et leur route leur sembla longue et incohérente. Ils se posèrent de multiples questions et le jeune roi décida de stopper la route pour réunir la troupe en cercle autour de lui. Il leur demanda de fermer les yeux et de libérer les pensées qu’ils ne pouvaient interpréter. Ils abordaient une compréhension indéfinissable et profonde. Ils ne comprenaient pas pourquoi ils n’avançaient pas mais restaient bloquer par magie pensèrent-ils ?

           Une seule et même pensée naquit dans leurs cœurs, ils devaient comprendre mais ne pouvaient le faire dans leur état de conscience actuelle. Ils plongèrent donc dans une transe superficielle et ensemble psalmodièrent un texte qui naquit d’eux naturellement

 

Père, Mère de ce monde de fuite

La ou chaque père et chaque mère nous aimèrent

Imposant ce peuple dans un seul souvenir

Autour de vos enfants les 7 couples endormis

Ames déchues de la cité invisible

Nous sommes votre révélation, votre sang

Nous voici sur cette route que vous avez souhaitée

Nous voici dans l’éclosion du fruit tant aimé

Donnez-nous la force de croire et d’aimer

Offrez-nous la connaissance des 4 éléments

Le feu de notre savoir

Le souffle de notre vie

L’air de notre envol

L’eau de notre sang transfigurée

Ouvrez pour nous qui cheminons dans la force de GAYA

La porte de ce destin voulu par la source divine

Nous voulons par cet engagement briser les chaînes et les voiles

Nous voulons porter les enfants du peuple reconnu

Ames déchues que nous aimons, donnez-nous le choix

La détermination de poursuivre notre route

L’accès par notre labeur aux connaissances secrètes

Qui par notre état divin révèleront le GRAAL

Nous acceptons l’épée de cristal

Nous acceptons l’écrin du savoir

Nous acceptons l’armure des rois

Nous acceptons les fluides et les onguents

Père, Mère de toute éternité

Libérez vos enfants

Sur le chemin de la libération

 

 

 

La forêt figée s’effaça et la troupe se retrouva sur les berges d’un lac dans lequel régnait une vie animale et végétale intense et bruyante. La montagne se présentait enfin à eux et un humain d’un âge avancé les attendait pour les guider.

 

Le chemin

 

           L’homme se présenta à eux comme étant l’aide de l’ermite. Ils étaient venus ensemble dans ce lieu depuis la nuit des temps. Leur corps était ainsi figé dans cet âge avancé et ne serait plus altéré par le temps. En les accueillant il leur dit, « j’ai vu naître vos parents et leurs parents et d’autres avant. Puis il sourit et leur demanda de le suivre. Le chemin serpentait tout autour de la montagne qui se révéla peu haute et beaucoup moins imposante que prévue. Au bout d’un certain temps, ils arrivèrent devant une pierre dressée blanche. L’aide de l’ermite leur dit qu’ils rencontreraient 12 pierres de ce type avant d’accéder à la caverne du sage. A chaque pierre, le groupe devrait se réunir autour et apprendre à ressentir les énergies qui s’en dégageaient. Il se garda de signifier que ce parcours était avant tout initiatique, car l’ermite possédait une énergie fluidique très importante et elle pouvait détruire par sa puissance le groupe. Ils devaient, le jeune roi en tête apprendre les douze vibrations majeures qui harmonisaient ce monde. Chaque pierre portait en elle, les clefs du savoir d’une vibration, donnant à chaque corps une protection supplémentaire.

 

           La première pierre ouvrit en eux, la pensée et ils plongèrent dans une même et seule mémoire appartenant encore aux âmes déchues. Ils perçurent qu’ils n’étaient pas seuls et que d’autres peuples aussi y vivaient.

 

           La seconde pierre ouvrit la conscience, et il leur fut difficile de découvrir qu’avant les 7 couples initiaux, il y avait une histoire encore cachée.

 

           La troisième porte ouvrit la sagesse, et la nuit surgit les poussant à s’assoupir tant ils étaient harassés par les énergies qui s’écoulaient en eux.

 

           La quatrième pierre du lendemain matin, les nettoya par un jeu de  fluides et ils se virent séparément dans un maelstrom de couleurs

 

           La cinquième pierre resta muette et ils durent poser individuellement leurs mains contre elle. Au bout d’un moment un grondement venant de la terre leur parvint. Ils reçurent alors une image du noyau de la terre. Noyau qui était le palais de GAYA

 

           La sixième pierre devint un immense miroir, et ils purent se regarder entre eux. Plonger dans leur moi profond et constater que chacun avait commencé à changer. Les garçons virent des femmes et les femmes virent des hommes. Leurs corps commencèrent à ressentir le désir.

 

           La septième pierre conclut la seconde journée, et durant la nuit, elle dispersa dans leurs esprits des souvenirs d’autres plans. Ils eurent en vision le collier .

 

           La huitième pierre était celle des dragons. Ils voyagèrent dans une galaxie lointaine ou les peuples dragons unifiaient les richesses des mondes dans une sagesse infinie

 

           La neuvième pierre marqua pour eux la connaissance des arts de la guerre. Ils se virent combattre des êtres d’une noirceur profonde et dangereuse. Les garçons seraient des guerriers et les filles deviendraient des druidesses dédiées à GAYA ; Elles useraient de la magie et de la connaissance des plantes. Comme les garçons, je jeune roi recevait les mêmes informations

 

           La dixième pierre était celle du rêve et des illuminations. Ils s’évadèrent dans des plans ou la joie régnait. Ils apprirent que ces mondes leurs seraient ouverts pour venir s’y reposer.

 

           La onzième pierre fut celle du groupe. Ils apprirent à s’entraider, à se comprendre, à partager et à accepter de s’aimer sans faillir à la tâche que l’ermite leur réservait.

 

           La douzième pierre fut celle du jeune roi. Il apprit que son père était le grand dragon qui s’était transformé en homme pour aimer sa mère. Il sut aussi qu’il devrait aller jusqu’à son antre pour le réveiller, quand le moment serait venu et seulement à ce moment là.

 

 

 



19/12/2011
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