La petite âme
La petite âme
Je me rappelle ce jour
Ou un ange est venu me chercher
Il m'a parlé, j'étais encore éveillé
Il m'informa, vas chercher les âmes
Et moi de lui répondre, mais comment?
Il m'a répondu, ouvre ton cœur
Tu es un veilleur, mais aussi
Celui qui accompagne
Celui qui tend sa main
Et moi je la prendrai
Il m'a dit aussi,
Je ne peux pas prendre les âmes
Je ne peux que les laver, dans la lumière
Alors ce jour-là, j'ai compris
Pour la première fois, oui
Mon ami l'ange, m'a souri
Il m'a montré un horizon
Ou les couleurs chantaient
Puis il a pointé un doigt sur mon cœur
Et a dessiné un seul mot, humilité
Soit dans ta lumière, crois en l'amour
Puis, j'ai entendu des pleurs
Et j'ai plongé vers eux
Je n'étais plus de ce monde, mais témoin
C'était à Berlin, à la fin de la seconde guerre
Une petite âme pleurait
Elle appelait sa maman, seule
Bloquée dans une cave, emmurée
Perdue dans le dédale du temps
Prisonnière de sa peur
Je me suis approché d'elle
Et lui ai susurré, ta maman t'attend
Je lui ai longuement parlé
La rassurant, la cajolant car sa peur était grande
Elle me raconta, qu'il y avait eu des bombardements
Et que sa maman lui avait demandé de rester dans la cave
Mais une bombe était tombée sur la maison
Et la cave s'était écroulée sur elle
Elle était morte étouffée par les débris
Terrorisée par le chaos et l'abandon
Elle se rapprocha de moi car sa peur s'éteignait
Le décor prenait une forme plus harmonieuse
Nous n'étions plus dans cette cave
Mais dans la brume et sa peur l'étouffait
Je lui pris sa main et lui disant viens
Je vais te guider vers ta maman
Elle réussit à me sourire et me dit
C'est vrai monsieur elle est la!
Je continuais à lui parler puis lui dit
Tu vois la porte de lumière?
Elle articula, à peine
Alors j'appelais sa maman et l'encourageais
La porte grandit et je vis mon ami l'ange
Près de lui apparaissait une femme
A peine perceptible mais remplie d'amour
Je dis à la petite âme, c'est ta maman
Mais la peur était encore forte
Et l'enfant peinait à avancer
Je devais l'aider et petit à petit l'emmenais près de la porte
Elle vit sa maman, et son visage s'ouvrit
Une belle lumière chassa tous les miasmes
Elle me regarda et m'embrassa
Elle me dit merci.
Je tenais toujours sa main et la plaça dans la main de l'ange
Il la tira doucement et sa maman la prit dans ses bras
Je me rappelle de son regard
Puis mon ami l'ange me dit repars maintenant
Tu ne dois rester entres les mondes. Je me suis réveillé fatigué
Mais le cœur rempli d'espoir pour les âmes en souffrance
Parfois dans mes rêves
La petite âme revient et me parle
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