La lumière
Je puise sa force, son symbole, sa grâce
ELle est ma vie, ce monde nouveau qui se crée
Celui des origines, impalpable vérité
Sublime frisson d'un coeur offert à l'amour du temps
La lumière sommeille en chacun, caressons sa sagesse
Ouvrons notre foi à l'univers ou chaque particule rayonne
Ou chaque langage, qui n'obéit qu'aux harmonies pose sa prose
Je joue de ma sensibilité et les anges invisibles sourient
Le tunnel insondable m'a offert sa clarté, si légère et délicate
J'aurai aimé y plonger, mais en avais-je le droit?
Rien ne peut dominer la parole de notre père universel
Père des lois et mère de notre création
Le tout danse en vibrations, en symboles d'autres temps
Le passé gomme le présent et le futur se dessine sans formes
Tout est amalgame, rien n'est inscrit, seule l'illusion prospère
Ton regard est aussi le mien, aussi profond que l'éther
Chaque galaxie a posé ses charmes sur la création de nos anciens
Et les voyages de nos nuits ne captent plus nos sentiments
Sommes-nous devenus des machines, dont l'ivresse s'affole
Reprenons la nostalgie des nuits scintillantes d'étoiles
Mystère des mondes féériques, ou nous cachons nos larmes
La montagne s'est dressée devant mes pas pesants
Et de sa force, une porte m'interpella, par sa douce mélopée
Mon âme lourdement peinée s'y est engagée, sans aucune retenue
Et tu étais toujours là, assise sur ton trône
Reine des ancestrales vies, à me pardonner
De nouveau et dans les larmes, je me suis endormi
Pour renaître différent au coeur de la lumière
jean marc
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