Parcours de mémoires

L'impersonnelle vérité

Pourquoi puiser dans le destin, l'irréparable contre vérité?

Celle qui tend à toujours légitimer son parcours.

Et pourtant j'aurai dû le savoir

Rien n'est écrit, tout se construit

Voici donc ce libre arbitre, sans qui nous ne serions que des robots

Esclaves d'un monde aseptisé des sentiments plus qu'humains

Nous sommes dans la souffrance, et pourtant l'espoir demeure

Celui d'une autre dimension, plus conforme à ce que notre coeur attend

Dimension chassant un ésotérisme, carnassier des âmes

J'aurai pu prendre le chemin de l'ignorance

Recevant dans cette vie, l'écu programmé, sonnant d'un chant savamment orchestré

Si patiemment élaboré par un pouvoir dépassant ce que l'être cherche vainement

Dans l'acte de la prière offerte sincèrement à l'esprit Dieu créateur de toutes vies

L'être de ce monde a construit son Dieu pour dominer la globalité

Il a compris que tout pouvoir de notre vibration s'imposait

Il a chassé et condamné celui ou celle qui penserait différemment

L'être a élévé le massacre des âmes dans le sermon du mensonge

Je n'ai pas compris que ma vie, était inscrite dans ce monde

Il a fallu cette souffrance, balayant ma naiveté d'une macabre réalité

Je n'ai pas voulu venir sur cette vibration, et j'y suis

Ils ne me parlent pas, les êtres d'un autre monde

Que je sens si présents, les touchant de ma sensibilité

Mes rêves témoignent de ce que je reçois, cris et symboles

La béatitude aurait pu devenir ma compagne, mais je l'ai refusée

L'ordre des harmonies est un piètre compagnon, que néanmoins j'accompagne

Je devine cette solitude que j'ai accepté, et le chant des forêts

Ou chaque plante me rappelle que je les aime tant, et qu'elles en sont ravies

Je devine toutes ces portes ouvertes aux chastes vibrations, âmes attentives

Ce monde est l'anti-chambre d'un renouveau cosmique

Et nos frères et soeurs le brisent de leur mépris

Tant d'ignorances règnent dorénavant assurant le dernier assaut

D'un mal chassant la lumière pour imposer sa forge

Devant ce ciel chargé de nuages bien gris

Je vous livre mes chagrins, mais au delà du temps

Je vois un soleil naissant

 

jean marc



11/10/2012
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