Fleuve d'exil
Le fleuve des exilés
Je ne peux que me rappeler
De cette autre dimension
Ou je naviguais, de port en port
Sur des océans de lumière
Ou le cœur des êtres marins
Palpitait de la richesse du miroir du temps
Autre fortune que ce plan géniteur de mes regrets
Je voudrai tant y retourner,
Pour y goûter à tant d’amour perdu
Mais les regrets m’ont ouvert la raison
Et cette compréhension des symboles du temps
Palpitations incessantes peuplant mes nuits d’appels
Ou changeant de métamorphose j’apparaissais libre
Des pesantes contractions de mon plan d’ignorance
Fleuve des longs soupirs
Fleuve ou la reine guette son époux
Fleuve des tribus libres attendant l’ordre final
Le temps se confond dans ses propres tribulations
Ou est donc ce temps présent libéré de ses illusions
Ne voyez-vous pas que le soleil illumine chaque cœur
D’une vérité repoussant les dogmes au bord d’un gouffre sans fond
Humanité si hautaine dans la reconnaissance de tes gènes
Toi qui puise chaque vérité ou plus loin de ton règne
Ames renaissantes, vous étiez mes compagnes
Je vous retrouve si sereines à l’aube de votre révélation
Vous êtes enfants de l’immense soupir d’un éternel amour
Conçu des vibrations et d’un ADN divin
Ne rejetez par cette essence de pure lumière
Ou chaque palpitation engendrera votre compréhension
Etes-vous enfin prêtes à vos débarrasser de vos oripeaux
Vous lavant dans l’eau cristalline pour renaître purifiée.
Nous changerons les rythmes et les lois, pour vivre de liberté
Dans un ciel d’éternité nous reprendrons notre route
Sans nous retourner sur un océan de doutes
Dans les voiles de l’épais brouillard le roi retrouve son peuple
Il l’a tiré d’un règne ou l’obscurité se repaissait de son désespoir
J’ai posé l’embarcation sur cette rive obscure
Et appelant mon ami son peuple l’a suivi
Je n’étais pas seul, au bord du monde noir
Les gardiens veillaient à faire renaître l’espoir
Quand les chaînes sont tombées de la pénitence avouée
Les plans ont chanté l’ordre retrouvé
La reine et le roi se sont de nouveau aimés
Et le couloir de lumière s’est ouvert à ce peuple égaré.
Ce fleuve coule inlassablement dans nos cœurs d’enfants
Nous nous croyons riches de nos connaissances alors que nous apprenons
A l’échelle de l’infini, nous avons encore beaucoup à comprendre
Nous avons choisi cet exil pour apprécier les vertus
Nous avons le choix, et le libre arbitre,
Débarrassons-nous des faux semblants
Ouvrons nos cœurs à l’amour total
Soyons riche de nos vibrations, repoussons les tentations
Nous pourrons alors sereinement franchir à nouveau le tunnel d’une nouvelle dimension.
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