Appelle-moi ton ami, mais appelle-moi vraiment
Je poursuivais mon chemin, inlassable litanie
Celle de ce destin, qui ne me correspondait plus
Il était venu discrètement se substituer à ma vie
Pour me faire croire que j'étais seul, inconnu et triste
Mais je savais qu'un jour je lirai dans ton cœur
Un si beau et grand bonheur, être ton ami
Un éternel et tendre ami, une main ferme et fidèle
Qui ne te pousserait pas vers la fontaine éternelle
Mais t'accompagnerait vers ses mystères pour t'expliquer
Les palpitations de la vie, les vérités simples d'une amitié
Au fond de ton puits sombre, je me suis penché
J'ai lu dans ton cœur et toi tu m'as reconnu
Nous aurions aimé partager davantage, je le sais maintenant
Nos vers s'appelaient, dommage, tu es partie,
D'autres étaient là et sont aussi venus, grossir l'espérance
Un soir, à Paris, un voile s'est levé et la lumière inonda ces cœurs
Ce soir là, j'ai aimé la force de l'amitié, la valeur du partage
Et je me suis senti partir si loin, dans mes vies passées comme étranger
Je regarde dans un miroir les échanges et je demeure étranger
Quelle fatalité, pourtant chère Marie dans ton cœur je te vois si proche
Je te sens si maternelle, les essences divines conjuguent si bien ce prénom
Maman, amie, à certain moments je dissocie mon appartenance à ce monde
Je deviens fumée, énergie d'espérance d'un monde de félicité
Je m'évapore de mes pensées, pour toucher dans mes songes étranges
Ces mondes magiques ou parfois j'aimerai rester pour oublier
Je dois être en fait bien étranger à ce que je nomme amitié
Parce que je vous ressens, je regarde votre âme lumière rayonner
Et cela, sans le nier me rend heureux, et je vous aime, mes amis (e)
Comme quoi un petit bonheur suffit à me rendre complice de votre amitié
Je ne demande rien, je ne veux surtout pas devenir artificiel
Je suis dans mon univers et témoigne par mes textes de la lumière reçue
Je reçois en mon cœur tout l'amour des présences familières
En comprenant que les échanges ne doivent pas éveiller mon EGO
Par la définition existentielle d'une identité qui ne serait pas mienne
Chacun chemine sur une voie et s'enrichit aux échanges communs
Parfois les liens se touchent et la valeur fondamentale de l'amitié s'affirme
En partage réel, non feint, subtile perception d'une réalité
Qui est bien présente dans notre humanité, comme une conscience
Peut-on la révéler, la contourner, la braver, la revendiquer
Non, elle est ce signe, qu'il faut accepter en totale liberté
Rien ne s'imposera à sa propre identité soucieuse de vivre
Au travers du virtuel, et de ces autres chemins, j'accepterai
Je suis enfin acteur de mes propres décisions, résonnées et comprises
Si un jour les chemins se rencontrent il y aura de grandes joies
Si nous demeurons spectateurs des joies de nos amis(e)
Le même bonheur inondera notre cœur car les liens sont aussi cela.
Alors sur les chemins de la compréhension qui caractérisent notre vie
J'en déduis le constat marquant le symbole de la fraternité des cœurs
Appelle-moi ton ami, mais appelle-moi vraiment
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